Le président du CSA/MCA, Ammar Brahmia, et les membres de son bureau exécutif ont animé, hier et pour la première fois depuis leur élection en 2012 à la villa de Chéraga, une conférence de presse durant laquelle ils se sont étalés sur la situation actuelle et ont dévoilé, par la même occasion, leur futur plan d'action. "C'est une journée exceptionnelle pour nous, car c'est la première fois depuis notre élection que nous utilisons notre propre siège. Un siège officiel où démarrera notre plan d'action pour restituer la notoriété du Mouloudia d'Alger, et ce, quel que soit le prix et quelle que soit la nature des personnes qui essayeront de nous mettre les bâtons dans les roues. Nous sommes décidés à travailler ou partir", dira Ammar Brahmia. "Vous avez tous vu l'état désastreux dans lequel nous avons repris notre siège (la villa de Chéraga)", ajoute le président du CSA après avoir invité les journalistes à une visité guidée. Une visite qui nous a permis de constater de visu effectivement l'état de vétusté des lieux avec une salle d'archives complètement incendiée. Sur place, des faux billets du fameux match MCA-USMH de la saison dernière ont été trouvés. "Ceci est la preuve du mode de fonctionnement suspect des anciens dirigeants", souligne Brahmia. Ce dernier annonce, du coup, que "l'une de nos premières actions sera de récupérer les autres disciplines sportives qui appartenaient au MCA, passées sous la tutelle du GSP. Nous sommes actuellement à 25 disciplines et nous espérerons reprendre les autres, telles le handball, le basket-ball et le volley-ball. Nous ne lâcherons pas tout ce qui nous appartient", explique le président du CSA/MCA. Et d'ajouter : "On a tout fait pour récupérer le patrimoine du Mouloudia, notamment le sigle et la villa ; le siège nous appartient et voici d'ailleurs l'acte de propriété au nom du MCA." Brahmia menace même de dissoudre la SSPA/le Doyen, actuellement gérée par Sonatrach, dont le CSA réclame l'appartenance à 100%. "Nous avons donc décidé de saisir la justice pour annuler la société par actions. Nous avons mûrement réfléchi à cette procédure, car c'est une action qui pourrait avoir des conséquences graves... S'il faut créer une autre société, nous sommes prêts à le faire. Personnellement, je n'ai jamais été contre Sonatrach, mais il faut qu'il y ait une convention avec le CSA/MCA. C'est fini le temps où on abuse des couleurs, du sigle et des biens du Mouloudia", martèle Ammar Brahmia. Par ailleurs et sans citer son nom, le président du CSA a dénoncé les derniers propos du coordinateur de la section football, Omar Ghrib, radié à vie par la LFP, tenus à l'encontre de certains membres du bureau du CSA. Il révélera que des poursuites judiciaires à titre individuel seront entreprises contre Omar Ghrib. A I Nom Adresse email