La ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, a souligné la nécessité de consentir davantage d'efforts pour éliminer les déchets industriels et durs qui constituent un danger pour l'environnement et la santé des citoyens. Dans un entretien à l'APS, la ministre a rappelé le plan national de gestion des déchets durs, soulignant la nécessité d'éliminer les déchets industriels et durs restés stockés depuis des années et qui représentent un danger pour l'environnement et la santé des citoyens. « 1.200 types de pesticides stockés dans la région de Laghouat ont été éliminés pour assainir le site », a indiqué Mme Boudjemaâ. Les substances de zinc ont également été éliminées dans la région de Ghazaouet. Les déchets de cette matière nuisible pour l'environnement et la santé des citoyens s'élèvent à 500.000 tonnes. Concernant l'élimination de l'amiante, la ministre a indiqué que quatre sociétés nationales ont été fermées à Meftah (Blida), Gué-de-Constantine (Alger), à Bordj Bou Arréridj et Zahana (Annaba) pour assainir l'environnement. Un appel d'offres national a été lancé pour choisir l'entreprise qui assurera l'assainissement de ces sites, a-t-elle dit. S'agissant des déchets des hôpitaux, Mme Boudjemaâ a rappelé que les hôpitaux nationaux ont été dotés de 300 incinérateurs. Elle a, dans ce sens, évoqué l'expérience de l'hôpital de Kouba qui a été doté d'un incinérateur moderne dans le cadre du partenariat algéro-belge. Pour ce qui est de l'assainissement de Oued El Harrach (Alger), qui s'achèvera fin 2015, la responsable a indiqué que cet oued a été pollué par les déchets des sociétés industrielles installées aux alentours. Actuellement, une opération d'assainissement des eaux de l'oued, d'aménagement d'aires de jeux et de plantation d'arbres est en cours.