« Le rapport final du groupe sera soumis au Premier ministre durant la première quinzaine du mois de décembre pour être débattu lors de la prochaine tripartite prévue avant la fin de 2013 », a annoncé M. Benyounès dans son intervention lors de la cérémonie d'installation. Le groupe, composé des représentants des trois partenaires et d'experts, se chargera de concevoir la stratégie de développement économique et social qui cadre avec la politique du gouvernement, tout en se basant sur l'efficacité économique et l'équité sociale à travers l'amélioration du climat des affaires et la nécessité de diversifier l'économie du pays pour une meilleure cohésion sociale. Définissant le « traité », le ministre a indiqué que « le pacte économique et social de croissance partira du principe que le développement est indissociable sur les plans économique et social et que le dialogue constitue un mécanisme pour faire face aux contraintes et trouver des solutions idoines en maintenant l'équilibre entre les exigences économiques et les aspirations sociales ». Devant les cadres du ministère, les organisations patronales et le secrétaire général de l'UGTA, Le ministre, a insisté sur l'urgence d'aller vers un système de production permettant de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des hydrocarbures. Il a également mis l'accent sur l'importance de répondre, à travers ce pacte, à la nécessité de relancer la croissance économique et de préserver la stabilité sociale. « Nous ne pouvons rien réaliser sans la stabilité », a-t-il soutenu. Le ministre reconnaît qu'il existe des nuances entre les trois parties (Gouvernement-patronat-UGTA) « mais ce ne sont pas de graves divergences », a-t-il dit. De son côté, Boualem M'rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), a indiqué que les propositions de son organisation porteront, notamment, sur l'enrichissement et l'actualisation du pacte économique et social élaboré en 2006. L'expérience des dernières années sera mise à profit pour élaborer ce nouveau pacte et « assurer un suivi régulier » du travail des différents acteurs participant à cette œuvre. Pour sa part, Abdelmadjid Sidi Saïd a indiqué que ce groupe de travail « doit être le commandant de bord pour l'élaboration du pacte ». Pour rappel, le comité, dédié à l'amélioration du climat des affaires, propose un programme d'actions pour 2013-2014 articulé autour de 12 axes stratégiques et 94 mesures à engager dans l'immédiat.