L'expérience de la police algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé a été présentée à l'occasion de la 82e assemblée générale d'Interpol qui se déroule en Colombie. Selon la cellule de communication de la Direction générale de la sûreté nationale, le DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, a présenté, mardi, à Cartagena (Colombie), à l'ouverture des travaux, un exposé sur cette expérience. Le DGSN a plaidé pour le renforcement de la coopération internationale dans le cadre de lutte contre le crime sous toutes ses formes sous la coupe de l'organisation internationale d'Interpol. Le patron de la police algérienne a également réaffirmé la disposition de l'Algérie à mettre à profit son expérience pionnière dans le cadre des mécanismes de coopération, notamment dans les domaines de la formation et de l'échange d'expériences. En marge des travaux, le général-major Hamel s'est entretenu avec ses homologues où il a mis en exergue l'expérience exceptionnelle acquise par la police algérienne en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, deux décennies durant. La nécessité d'élaborer de nouvelles stratégies et de nouvelles mesures pour aider les services chargés de l'application de la loi à faire face avec plus d'efficacité aux menaces qui se dessinent au niveau mondial en matière de criminalité est au cœur cette 82e session, a souligné un communiqué d'Interpol. Cette conférence (21-24 octobre), qui a vu la présence de quelque 630 chefs de police et hauts responsables de 142 pays, porte sur un ensemble de questions, dont le renforcement de la sécurité aux frontières, le trafic de drogue, la contrefaçon, le trafic d'armes et la cybercriminalité. La présidente d'Interpol, Mireille Ballestrazzi, a déclaré devant l'assemblée générale que pour continuer à rendre le monde plus sûr, il appartenait à l'organisation mondiale de la police de prendre les décisions pertinentes pour l'avenir. « Qu'il s'agisse de lutter contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants et la cybercriminalité, ou de protéger les frontières, Interpol se doit de poursuivre le développement et la mise en œuvre de stratégies, d'outils et de services innovants, en coordination avec ses pays membres », a-t-elle précisé.