Il y a eu foule au premier jour de l'ouverture publique du 18e Salon international du livre d'Alger (SILA), qui se poursuivra jusqu'au 9 novembre. Ce constat a été perceptible dès le début de l'après-midi. Une heure à peine après l'ouverture, les premiers visiteurs commençaient à affluer par centaines au pavillon central, l'espace le plus attractif du Palais des expositions des Pins- maritimes. A la mi-journée, plusieurs stands d'éditeurs spécialisés, particulièrement ceux du livre scientifique, des dictionnaires et du livre parascolaires, étaient bondés de monde. Parmi les visiteurs à s'intéresser à ces stands, on retrouve aussi de nombreux jeunes étudiants qui ne lésinent d'ailleurs pas sur les moyens pour faire leurs « emplettes ». Il faut dire que cet intérêt « exceptionnel » s'explique en partie par les prix relativement abordables, même s'ils restent chers pour les bourses modestes, pratiqués par les exposants et par les thèmes traités très variés. Des sociétés d'édition proposent, pour ce créneau, un fonds éditorial très riche. L'on peut trouver des ouvrages d'enseignement supérieur d'informatique, management, marketing, gestion, finance, électronique, sciences physiques, médecine, aéronautique, études spatiales, des ouvrages de bibliothéconomie, de droit. Ouvert tous les jours de 10h à 19h30, le salon devrait connaître une plus grande affluence du public dans l'après-midi et surtout le vendredi, premier week-end du salon, pronostiquent les organisateurs.