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Une affluence timide lors de la première journée
17e édition du Sila
Publié dans Le Temps d'Algérie le 21 - 09 - 2012

En ce jeudi, première journée du Sila, l'ambiance plutôt calme la matinée, a connu une petite animation en fin d'après-midi avec une affluence chez certains éditeurs. Dans les trois pavillons du salon, les éditeurs du Moyen-Orient, faisant dans le livre religieux, ont connu un essor et une frénésie avérés.
Cette année, le Sila se caractérise par une bonne organisation en matière d'espace et les stands sont numérotés ainsi que les allées et les pavillons. Cet aménagement permet de cerner les différents éditeurs nationaux et étrangers et un meilleur accès aux innombrables stands. Les allées des pavillons sont aérées ; et il est aisé d'y circuler. Les trois salles de conférences sont bien indiquées et la documentation reste disponible.
Aucun bémol n'entache cette version du Sila-2012 ; les organisateurs ont fait des efforts pour cette édition en améliorant les diverses prestations. Comme à l'accoutumée, bon nombre de jeunes en kamis portaient des cartons et des sachets remplis de livres et de collections d'ouvrages religieux.
De visu, les stands égyptiens, libanais, syriens et saoudiens regorgeaient d'ouvrages et l'afflux était très perceptible. Avec un large panel de livres variés, ce registre d'écrits de doctrines et de préceptes religieux semble très prisé et constitue le clou du salon.
S'agissant des livres de charia, d'interprétation du Coran, et de la sunna, sur l'Islam, sur le soufisme, ces ouvrages se vendent aisément en cette première journée du Sila. Les prix abordables font des émules qui n'hésitent pas à prendre de grands quotas.
A ce sujet, cette jeune fille du stand de Dar Sadr du Liban explique cet engouement : «Les anciens ouvrages sont demandés et particulièrement ceux relatifs à Boukhari, comme Tassalihette Boukhari, Sahih el Mouslim, Bidaya wa Nihaya, Mouhjabe El Ouadafa, Tarike el Islam, ils sont supposés être les livres de références ainsi que d'autres». Les prix accessibles variant entre 300, 560 et 1000 DA, et les collections comportant 10 ou 8 livres oscillent respectivement entre 7900 et 6800 DA. D'autres à la pagination réduite sont proposés entre 250 à 350 DA.
L'enthousiasme et la détermination de certains visiteurs pour le livre religieux se retrouve à toutes les éditions des multiples Sila. Il en est de même pour le volet de la gent enfantine. Les livres pour enfants focalisent l'attention des parents à cette manifestation culturelle.
Il ressort que les ouvrages pour les divers paliers scolaires et de contes ravissent et suscitent l'admiration des tous petits. L'édition moyenne orientale du livre pour enfants particulièrement libanaise et syrienne est au top au regard de la qualité du papier, du contenu et de la couverture en carton. Le rapport qualité prix est adéquat et semble rallier les bourses.
D'un format répondant aux normes du livre pour enfants ainsi qu'une graphie idoine et une histoire de bonne facture, le livre pour enfants fait d'innombrables adeptes et les parents n'hésitent pas à en acheter à leur progéniture. A différents coûts, ils semblent appréciés.
Dans la tranche des 300 à 700 DA, ce livre séduit par l'attrait des couleurs, des belles illustrations et par l'intérêt des contes ou des histoires. Les nombreux stands abondent de la littérature enfantine qui attire énormément. Il y a lieu d'affirmer d'une manière péremptoire que seulement quelques rares maisons d'édition algériennes peuvent rivaliser avec ces éditeurs arabes du Liban et de Syrie qui tiennent le haut du pavé dans ce registre. En matière de nouveautés, le choix n'est pas au rendez-vous ; on retrouve bon nombre de livres de l'année 2010 et peu de 2011 notamment chez Flammarion, Hachette et Folio.
Les prix des ouvrages qui semblent être étudiés restent sensiblement chers particulièrement les ouvrages spécialisés comme ceux de médecine, d'agronomie, de biologie, d'architecture qui se circonscrivent entre 4000 à 10 000 DA. Cette version du Sila-2012 semble répondre aux attentes du public notamment en référence aux nombreuses communications qui ont débuté à l'heure prévue soit 15h et dans des salles bien climatisées et insonorisées.


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