La loi de finances complémentaire pour 2010 est porteuse d'une multitude de mesures consacrant d'avantage « le patriotisme économique ». La petite et moyenne entreprise n'est pas en reste puisque ce texte prévoit une dotation supplémentaire de 20 milliards DA au Fonds de mise à niveau pour le lancement du programme de mise à niveau de 20.000 PME décidé par le Conseil des ministres en juillet dernier. En plus de la dispense de l'obligation de recours au crédit documentaire pour les petites et moyennes entreprises (PME) important des pièces détachées ou des intrants, dans la limite de 2 millions DA par an. Des décisions saluées par M. Zaïm Bensaci, président du conseil national consultatif de la PME contacté, hier par téléphone. Ce montant important consacré à la mise à niveau des entités économiques nationales, ne peut être que bénéfique au vu des « plusieurs maux dont souffre la PME algérienne », éclare-t-il. M. Bensaci souligne cependant qu'il faudrait que les entreprises nationales rejoignent ce programme et profitent de cette manne financière d'autant plus que « cette mission a été confiée à des bureaux d'expertises algériens, connaissant parfaitement les spécificités de l'entreprise algérienne ». Ces décisions, indique-t-il, s'inscrivent dans le cadre d'une vision à long terme de promotion de la PME, notamment à l'égard des futures PME exportatrices qui doivent répondre aux standards internationaux. Pour ce qui est de la deuxième mesure, ayant trait à la dispense de l'obligation de recours au crédit documentaire pour les petites et moyennes entreprises (PME) important des pièces détachées ou des intrants, dans la limite de 2 millions DA par an, M. Bensaci estime qu'il s'agit d'un premier pas positif. Mais cet aménagement n'est pas encore suffisant, étant limité uniquement aux PME important des pièces détachées. N'empêche, « cette bouffée d'oxygène » contribuera sans nul doute à l'amélioration des prestations de nos PME, reconnaît-il en annonçant dans ce sillage une évaluation avant la fin de l'année de ce secteur et l'intervention d'une rencontre en septembre prochain avec le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement pour débattre des contraintes de fonctionnement du Conseil que préside M. Bensaci.