La création de l'Association des compétences algérienne (ACA) qui a reçu au mois de juin son quitus de création de la part du ministère de l'Intérieure et des Collectivités locales, tombe à point nommé quand on sait que les ressources humaines et leur valorisation font actuellement l'objet d'un grand débat. L'Association, qui ambitionne de prendre part au développement scientifique, technologique, économique et culturel, regroupe toutes les compétences, dans les différents secteurs, activant en Algérie mais aussi celles résidant à l'étranger. Bien qu'installée en Algérie où elle prospecte et tente de créer une dynamique basée sur l'échange, l'ACA a également le regard tourné vers d'autres pôles économiques du globe, là où se retrouvent avec force les compétences algériennes. C'est pour cette raison qu'elle a pris l'initiative d'implanter des branches en Europe, en Grande-Bretagne, en Amérique du Nord, au Canada et aux Etats-Unis, ainsi qu'au Moyen-Orient, dans les pays du Golfe. «L'ACA propose une structure flexible et dynamique pour promouvoir l'échange des expériences, des connaissances et des expertises et surtout pour s'entraider afin de mener et de réaliser des projets et des initiatives bien précis», explique l'Association dans un communiqué rendu public, précisant, par ailleurs, que l'ACA est une organisation apolitique, indépendante et sans aucune attache partisane ou syndicale. «A travers ses branches établies surtout en Europe et en Amérique du Nord, l'ACA va aussi promouvoir les échanges scientifiques et commerciaux bilatéraux», ajoute-elle. L'ACA s'adresse à toute personne porteuse d'idée nouvelle qui espère en faire un projet. L'Association met à sa disposition son réseau de compétences et d'experts en l'invitant à s'impliquer dans des projets de collaboration en cours ou futurs. L'ACA offre aussi la possibilité de créer ou participer à la création d'un groupe d'intérêt spécialisé dans le but de proposer des initiatives dans le développement sociale, économique et académique en Algérie.