Quatre nouvelles unités de dépistage et de suivi (UDS) viennent d'être ouvertes à Oran-Est par le service chargé de la santé scolaire auprès de la Direction de la santé et de la population de la wilaya. Ces unités sont implantées au niveau de quatre établissements scolaires dans cette partie Est de la ville d'Oran qui a vu la réalisation de plusieurs cités d'habitation. La mission de ces unités consiste en le dépistage des maladies en milieu scolaire ainsi que la prise en charge et le suivi des élèves en matière de soins médicaux et bucco-dentaires, de suivi psychologique et d'éducation sanitaire. Ces unités, qui ont compétence territoriale, peuvent chapeauter plusieurs établissements de formation à la fois. Leur personnel devrait, normalement, être constitué de médecins, de chirurgiens-dentistes et de psychologues, appuyés par un personnel paramédical relevant de la responsabilité directe de l'établissement hospitalier de proximité. Les élèves souffrant d'une baisse de l'acuité visuelle ou atteints d'un autre handicap peuvent bénéficier de soins et de prise en charge au sein de ces unités. Outre les visites médicales systématiques de dépistage et la prise en charge des affections diagnostiquées, les contrôles d'hygiène et de salubrité des établissements scolaires sont une tâche permanente de l'équipe de santé scolaire. La wilaya d'Oran dispose de 47 unités de dépistage scolaire (UDS) fixes et de 26 autres unités mobiles, totalisant 75 médecins généralistes, 111 chirurgiens-dentistes, 103 paramédicaux et plus de 30 psychologues. Toutefois, certaines communes ne sont pas encore pourvues en UDS. Cependant, les services de la Direction de la santé ont relevé, lors de l'évaluation et de l'analyse de la situation sanitaire en milieu scolaire un sérieux déséquilibre entre les enveloppes financières engagées et les résultats sur le terrain. Amar Abbas . . . « Les métiers traditionnels du bâti et la valorisation du patrimoine architectural » en débat Architectes, enseignants universitaires, historiens, archéologues, ... débattront, les 16 et 17 novembre, de la réalité de notre patrimoine architectural et immatériel national et local et aussi les défis qui s'imposent pour sa préservation et sa valorisation, ont indiqué, hier, les organisateurs du colloque. Dans le document adressé à notre rédaction, on souligne la nécessité d'établir un état des savoirs, savoir-faire et moyens disponibles et nécessaires à la réussite des programmes de réhabilitation. L'accent sera également mis sur la nécessité de rompre les cloisons qui isolent et affaiblissent les différents acteurs, pouvoirs publics, universitaires, artisans, entreprises et société civile. « Ce colloque se veut une opportunité de visibilité et de développement des métiers traditionnels du patrimoine architectural », est-il noté.