Apparemment, il faut attendre son prochain congrès national, qui se tiendra entre les 19 et 21 décembre prochain, pour connaître la position du Front El Moustakbal sur la présidentielle d'avril 2014. Selon le chef de cette formation, Abdelaziz Belaïd, qui était, hier, à Aïn Tagouraït, wilaya de Tipasa où il a présidé l'ouverture des travaux devant désigner les congressistes locaux, « la responsabilité de soutenir un candidat à l'élection prochaine ou d'en désigner un au sein de notre parti revient à la base militante ». « Le choix de soutenir ou de désigner un candidat est tributaire d'une somme de préambules et de positions, notamment par rapport à ses idées politiques et son programme », a-t-il précisé. Concernant la classe politique, Abdelaziz Belaïd déplore que son élite ait déserté la scène nationale, conséquence, selon lui, de la médiocrité qui y règne où les ralliements et les positions ne sont pas motivés par l'intérêt général mais par des intérêts personnels étroits. « Le Front El Moustakbal milite et militera toujours pour juguler la médiocrité au sein de la classe politique », a-t-il souligné, en se félicitant de la place « non négligeable » qu'occupe son parti, une année et demie après sa création. L'autre sujet abordé par le président du front d'El Moustakbal est la révision de la Constitution. « Peu importe que cette révision intervienne avant ou après le scrutin présidentiel, l'essentiel est que la nouvelle mouture soit à la hauteur des défis qui attendent notre pays en termes d'exercice démocratique et d'attentes des citoyens. Il s'agit de la Loi fondamentale du pays, elle doit être approuvée par voie référendaire », a-t-il commenté. Sur les prérogatives dont disposent les assemblées locales élues, Abdelaziz Belaïd a insisté sur le fait que le P/APC ne doit en aucun cas être démis de ses fonctions par le wali ou le chef de daïra, car il a été élu par le peuple. Idem pour les APW qui devraient avoir toute latitude de contrôler l'action de l'exécutif de wilaya.