Dans un communiqué de sa cellule de communication et des relations publiques, la DGSN a « catégoriquement démenti les allégations selon lesquelles certains éléments de la police auraient fait usage de force dans les postes de police », affirmant que « ces allégations sont infondées et qu'aucune violence n'a été exercée sur les citoyens ». « Concernant le rassemblement non autorisé à Guerrara (Ghardaïa), nous tenons à affirmer que les allégations colportées à ce sujet n'ont aucun fondement », a précisé le communiqué ajoutant que « la police n'a fait, à cette occasion, qu'à accomplir sa mission dans le cadre du respect des droits de l'Homme, conformément aux orientations du directeur général de la Sûreté nationale qui a réaffirmé à plusieurs occasions son rejet de tout comportement contraire à l'éthique professionnelle au sein de la Sûreté nationale, mettant ainsi la dignité du citoyen au-dessus de toute considération ». La DGSN a, par ailleurs, souligné que les services de police « s'en tiennent strictement aux règles d'usage dans ce corps de sécurité et veillent à la protection des droits », ajoutant que « les mesures de maintien de l'ordre public ont été prises conformément à la loi et aux valeurs et principes des droits de l'Homme ». La même source a ajouté que « les forces de sécurité ont agi dans le souci d'assurer la protection des citoyens, le bon fonctionnement des activités commerciales et des services publics situés dans le périmètre du rassemblement non autorisé ». La DGSN a rappelé que « 14 policiers ont été blessés lors de ces incidents par les jets de pierre et de cocktails Molotov », précisant qu'avant d'intervenir, les unités de police « ont tenté à plusieurs reprises d'ouvrir le dialogue avec les manifestants pour que force soit à la loi ». « Ces mesures ont été autorisées par les autorités administratives locales tout en informant les juridictions territorialement compétentes », a souligné, encore, la DGSN, dans son communiqué.