Après le retrait de la gestion des élus du RCD, la démission du premier vice-président, la journée de protestation observée par les travailleurs à l'appel de leur syndicat UGTA, voilà que les élus du RND font dans le clash. Dans une déclaration rendue publique, les quatre élus de ce parti qui siège au niveau de l'APC viennent de prononcer solennellement leur retrait de confiance au P/APC. Une décision prise à l'issue d'une réunion extraordinaire des quatre élus au niveau du bureau de leur parti pour débattre de la situation qui prévaut au sein de leur assemblée. Une réunion au cours de laquelle les démissionnaires avaient relevé, selon leur déclaration, « des anomalies et la mauvaise gestion dans les affaires de l'APC, l'insécurité ambiante dont font les frais les personnels, les élus et les citoyens fréquentant cette institution, le non-respect des engagements pris par le P/APC envers les populations de la commune, l'absence totale de débats démocratiques dans la gestion de l'APC par le premier magistrat ainsi que le retard, voire le blocage, considérable dans l'exécution des différents programmes de développement de la commune ». Pour les élus du RND, cette décision de retrait de confiance « a été consciencieusement prise pour rétablir le sens de la bonne gestion des affaires de la municipalité d'une part et de reconsidérer le respect vis-à-vis de la population prise en otage par la mauvaise gestion du P/APC ». Une APC composée de 23 élus dont six du FLN, cinq du FFS, quatre RND, quatre RCD et 4 indépendants qui ont rejoint entre-temps le FLN.