Les résultats, quatre mois après le lancement de l'opération d'embellissement et de modernisation de la capitale, ont commencé à donner leurs fruits. Ainsi, plusieurs décharges sauvages ont été éradiquées et les assiettes de terrain ont servi à l'émergence d'espaces verts, d'aires de jeux, de stades de proximité ou encore de marchés des fruits et légumes. Lors de sa sortie, hier, sur le terrain, M. Zoukh a inauguré une station intermédiaire à Baraki. C'est un point où les ordures sont amassées pour être transférées ensuite vers la nouvelle décharge publique de Corso. L'autre point est le lancement du centre de regroupement de carton et de papier à Bab Azzoun dans la commune de La Casbah. A la cité des 2004 logements de Baraki, le wali a lancé l'opération de plantation d'arbres et a ordonné le respect des délais de réalisation de ces aménagements pour redonner vie à la cité. Ici, il n'y ni éclairage public, ni trottoir, ni aménagement urbain, ni salle de sport ou aire de jeux. Pour le wali, cette énième sortie sur le terrain n'est autre qu'une évaluation concernant l'embellissement de la capitale et l'éradication des points noirs qui portent atteinte à l'environnement. « Ce n'est pas une campagne de nettoiement », n'a-t-il cessé de marteler dans un point de presse, mais un travail continu pour rendre agréable l'environnement. « Pour cela, nous avons tablé sur l'éclairage public, le mobilier urbain et la plantation d'arbres », a-t-il indiqué. Pour pérenniser ce travail, mercredi dernier, une commission présidée par M. Zoukh a été installée avec 6 ateliers (espaces verts, éclairage public, vieux bâti, urbanisme, œuvres d'art et mobilité-circulation routière) ainsi qu'une commission pour la réhabilitation de La Casbah. Le vœu du wali est d'organiser des déjeuners et des dîners en l'honneur des délégations étrangères au palais du dey où a eu lieu l'incident de l'éventail. Mais pour réaliser ce grand chantier, le wali a reconnu que si le financement ne manque pas, les idées, par contre, font défaut.