A une époque pourtant pas si lointaine, qui disait mandoline disait musique, romantisme et tutti quanti. Une époque révolue, diront certains. Mais pas pour tout le monde. La mandoline a toujours ses adeptes. Et parmi eux, la jeune musicienne Insaf Sabrine Boumdal. Un amour inconditionnel : voilà ce que la jeune musicienne Insaf Sabrine Boumdal porte à sa mandoline. C'est un instrument de musique à cordes pincées originaire d'Italie. Cette jeune musicienne de seize ans qui évolue dans l'association « El Djenadia » de Boufarik est sage et ambitieuse. « Quand je me lance, je fais les choses du mieux que je le peux », martèle-t-elle. Elle entend faire avancer, progresser l'instrument. « J'adore jouer de la mandoline. Je voudrais que la mandoline ait le même niveau de jeu que celui que l'on entend pour le piano ou le violon », dit-elle. Avec elle, en tout cas, la mandoline a trouvé son maître. Insaf Sabrine Boumdal, par la passion qu'elle voue à son instrument, envisage de porter la mandoline à sa juste place. Son appétit pour toutes les musiques que l'instrument peut jouer va certainement élargir son répertoire. Elle respecte à la lettre ses splendides sonorités musicales. C'est un don du ciel. C'est qu'Insaf Sabrine Boumdal est fidèle à ses maîtres. Sensible et engagée, elle veut être « digne de la confiance qu'on a placée en moi », soutient-elle. Elle poursuit tout en confiant avoir été encouragée par son entourage, notamment ses parents. « Je sens que je suis un maillon de la chaîne de ce vaste héritage culturel et musical qu'il faut d'abord bien acquérir puis transmettre à son tour aux autres. C'est plus qu'un devoir, c'est un impératif ».