président de l'association artistique et culturelle «3e millénaire» L'art, celui-la même qui puise son inspiration des choses de la vie, a toujours été indissociable des talents que détient le comédien Sid Ali Bensalem. Il est aujourd'hui à la tête de l'association artistique et culturelle «Troisième millénaire», qui veut apporter une pierre édificatrice au développement de la culture nationale. Comment a germé l'idée de créer cette association? Cette idée m'est venue à l'esprit en constatant que nos artistes disparaissaient malheureusement un par un sans qu'on leur prête attention. Pour endiguer à cette perte de mémoire collective, il m'a semblé nécessaire et impératif de réagir. Nous avons pris l'initiative, mes compagnons et moi ainsi que des comédiens et des artistes de renom, d'en faire une association qui s'attelle à rendre hommage aux personnalités encore en vie et disparues. Pourquoi avez-vous choisi 3e millénaire comme dénomination de votre association ? Cette dénomination n'est pas fortuite. Nous entrons dans l'ère du 3e millénaire qui suscite l'espoir et le renouveau à l'échelle universelle. Cette association fait dans le travail pédagogique pluridisciplinaire... Oui, notre association active dans le sens de l'élargissement, de la connaissance de notre monde artistique et culturel. Dans cette voie, elle exerce une fonction pédagogique notamment en direction de la jeune génération qui doit être imprégnée des valeurs ancestrales de notre culture et de la richesse de notre patrimoine. Pouvez-vous nous faire un résumé de votre action à la tête du 3e millénaire, pendant ces dix dernières années ? Si nous pouvons établir un bilan de ces dix années d'activité, nous pouvons affirmer qu'il est très positif. Nos soirées d'hommage ont toujours attiré un vaste public. Nous n'avons jamais constaté un vide ou une non-réussite de nos hommages. Quelle est la place de l'association 3e millénaire dans le paysage artistique ? Sans prétention aucune, notre association se place dans le gotha des personnalités en vue dans notre monde de la culture et des arts. C'est une fierté pour nous d'avoir mis sur pied cette structure pour la promotion du champ culturel. Quelles sont les missions assignées par votre association ? Parmi ces missions, notre association vise à la promotion de la vie culturelle par la mise en valeur de ces grandes figures des arts de la culture. Enfin, finalement, à qui le 3e millénaire s'adresse-t-il ? Excellente question. Au début de la création de notre association, il était question de rendre hommage particulièrement aux gens de la culture et des arts. Devant le succès de cette initiative, notre public et nos thèmes de nos hommages se sont élargis. Aujourd'hui, nous comptons nous adresser à d'autres volets de notre vie en société. Quel est l'enjeu principal des hommages que vous organisez perpétuellement ? C'est simple, sauvegarder et préserver notre mémoire collective, pour que notre patrimoine culturel ne tombe pas dans l'oubli. Combien coûte un hommage ? A vrai dire, nous nous efforçons de réduire le coût à sa simple expression. Pour cela, nous sollicitons l'aide et le soutien des sponsors. Un hommage nous coûte environ la somme de 35 millions de centimes. Et le théâtre, vous en faites toujours autant ? Pensez-vous que l'action associative est un bon complément à votre travail de comédien ? J'ai dernièrement participé à la caméra cachée «Wach Dani». J'ai beaucoup aimé travailler au côté d'un excellent réalisateur, qui est Djafaar Gacem. En effet, l'action associative m'apporte encore plus d'encouragement à assumer mes talents de comédien. Je souhaite en outre qu'un metteur en scène me distribue un rôle dans une œuvre théâtrale.