Le ballet des arts populaires de l'Office national de la culture et de l'information ouvrira la soirée avec une chorégraphie intitulée « Amour et paix » sous la direction d'Abdelkader Khimda. Celle-ci offrira des moments de répit, où le lyrisme romantique se mêle à la douceur des belles mélodies. Sur scène, les danseurs du ballet de l'Onci éblouissent par leur synchronisation et le côté spectaculaire et acrobatique de la chorégraphie soutenue par un thème musical créatif. Par la danse, première expression du genre humain, l'acquis culturel et l'héritage identitaire resteront profondément ancrés dans la mémoire collective, passant de génération en génération.. Abdelkader Khimda explique qu'il s'agit de promouvoir, à travers ce spectacle, la culture de la paix, de consolider l'unité nationale, de véhiculer des messages de paix et de cohésion sociale. La manifestation verra la participation chaque soir, de plusieurs artistes. On citera les groupes Tadalat, Kader Tarhanine, Hami Ekawel, Toumast N'ténéré, Taghalif Ensouha, Arssel N'ahagar, Khafi Agahani et Imzad. Les artistes Mohamed Laaraf, Silina, Nacereddine Chaouli, Cheba Sihem, Hamid El Bechari, Youcef Dali, Adel l'Oranais, Goussem, Cheba Abla, Adda l'Oranais, Yahia Khenchli, Kader Japonais, Karima Nait, Baroudi Ben Khadda, Zakia Mohamed, Cheb Anouar, Thanina, Zineddine Bouchaala, Hakim Salhi, Massi, Nacereddine Hourra, Sid Ali Dziri, Cheb Didine, Samir Toumi, Taflast, Abdelhamid Bouzaher, Abdelkader El Khaldi, Toufik Nedroumi, Cheb Zinou, Cheba Djamila, Mohamed Laamari, Sofiane Kabyle, Cheb Redouane, Salim Chaoui. Dar El Imzad sera le lieu de déroulement des soirées. Elle se situe sur l'axe routier menant vers le majestueux mont de l'Assekrem, une destination touristique très prisée. Cet espace s'étend sur une superficie de 10.000 m2, comporte deux blocs d'un Iwan (sorte d'atelier réservé au chant), un musée, une salle polyvalente et une école d'Imzad. Des salles de musique et des salles de cours, un laboratoire d'audiovisuel, une salle d'informatique et un autre bloc sont destinés pour l'accueil et l'hébergement des artistes. Pour rappel, plus d'une vingtaine de jeunes joueuses d' Imzad ont été formées par l'association « Sauver l'Imzad » depuis sa fondation en 2003. Dar El-Imzad est considérée comme un centre de formation, de développement, d'échanges et de rayonnement de la culture targuie autour de l'Imzad. L'un des objectifs de Dar El Imzad est de constituer un point de ralliement des anciennes et jeunes générations, d'encourager l'apprentissage de l'art de l'Imzad, de sauvegarder cet art menacé d'extinction et cette culture ancestrale. Elle vise aussi à créer des emplois durables pour les femmes et contribuer à la relance des activités artisanales et touristiques dans le Sud.