Le commandement militaire égyptien s'est réuni, hier, pour discuter de la possible candidature du nouvel homme fort du pays, Abdel Fattah al Sissi, désormais maréchal. Selon son entourage, cette promotion est « un honneur accordé avant son départ », car pour être candidat à la magistrature suprême en Egypte, le maréchal, qui occupe les postes de ministre de la Défense et de vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire, doit prendre sa retraite de militaire ou démissionner de l'armée. La Constitution stipule que le président doit obligatoirement être un civil. Très populaire depuis l'éviction de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi, M. Sissi a déclaré à la mi-janvier qu'il serait candidat si le peuple le réclamait. Le « oui » quasi unanime lors du référendum sur la Constitution (97,7%) a répondu à son appel.