Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a démenti, hier, avoir déclaré que les partisans du boycott de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 seront interdits de parole. Il affirmé que quelques titres de la presse nationale avaient mal interprété ses propos, précisant qu'il avait déclaré que les partisans du boycott « sont souverains dans leurs choix politiques ». Hier, il a fait savoir qu'ils pourront continuer à défendre leur boycott qui, selon lui, relève généralement d'une décision purement politique. Sauf que les 3250 salles qui seront programmées par la commission nationale de supervision de l'élection présidentielle seront uniquement dédiées aux postulants dont la candidature aura été validée par le Conseil constitutionnel. M. Belaïz a expliqué qu'il n'avait aucunement l'intention d'interdire aux partisans du boycott d'exprimer leurs positions par rapport au prochain scrutin. Au sujet du conflit qui oppose le groupe de Belayat et la direction du FLN chapeauté par Amar Saâdani, le ministre a fait savoir que jusqu'à hier, son département n'a reçu aucune demande émanant des redresseurs pour tenir une session du comité central.