Animant un point de presse en marge de sa visite d'inspection dans la wilaya de Tissemsilt, jeudi dernier, M. Baba-Ahmed a souligné que le ministère de l'Education a tenu des réunions avec les partenaires sociaux dont l'Unpef au cours desquelles « toutes les revendications ont été examinées. Certaines d'entre elles ont été satisfaites et d'autres sont à étudier avec la direction générale de la Fonction publique et qui concernent principalement les enseignants du cycle primaire », a-t-il assuré. Le ministre a également indiqué que la Fonction publique a donné son approbation aux enseignants du primaire, « mais le partenaire social (Unpef) demande un engagement par écrit », a-t-il poursuivi, soulignant que certaines revendications ne dépendaient pas de son département. Estimant qu'une grève ouverte « est anormale » et que « si l'enseignant a droit à la grève, l'élève a aussi droit à l'enseignement », le ministre a appelé le syndicat qui appelle à la grève à « penser à l'intérêt de l'élève, surtout que les examens du deuxième trimestre approchent ». La FNTE : « Plusieurs revendications ont abouti » De son côté, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), affiliée à l'UGTA, Ferhat Chabekh, a indiqué, jeudi dernier, à Alger, que « les portes du dialogue avec la tutelle sont ouvertes et cela ne peut être nié et pour preuve la réalisation de plusieurs acquis socioprofessionnels grâce au combat syndical ». « L'action syndicale ne signifie pas la réalisation de toutes les revendications à la fois mais de manière progressive et c'est ce qui se passe actuellement à travers l'aboutissement des revendications liées à la promotion des enseignants, la réduction de la durée de formation et la prise en charge des enseignants-techniciens » a-t-il précisé. Il a salué également les efforts du ministère pour donner suite aux revendications du partenaire social, notamment, en matière de promotion et de formation et trouver des solutions aux dossiers du logement et de la santé qu'il qualifie de revendications « essentielles » inscrites dans la plateforme de la FNTE depuis les années 1990.