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La pyramide Inversée
Economie numérique
Publié dans Horizons le 05 - 02 - 2014


Les exemples de batailles pour la survie sur des segment de la nouvelle économie numérique sont nombreux, signe d'un renversement de la pyramide par l'émergence de nouvelles sociétés qui ont su mettre à profit les grandes potentialités des technologies numériques pour remettre en cause l'ordre établi, il y a quelques années, par les Microsoft, Apple, IBM et d'autres. Dans une contribution mise en ligne sur le site du quotidien français Le Monde, destinée à nous expliquer « Pourquoi les dinosaures de l'informatique vont disparaître, l'auteur dresse un constat sans ambiguïté : « Les Hewlett-Packard (HP), IBM et Microsoft, pour ne citer que les trois plus gros, font tous face à un changement d'orientation de leur métier. Si leurs marges progressent, leur chiffre d'affaires stagne et leurs parts de marché sont déclinantes. La raison principale de ce marasme tient à ce qu'ils sont absents des nouveaux marchés. » Il est effectivement loi le tout où la concurrence était limitée à quelques fabricants. Cela fait exactement trente ans que la première bataille pour la fabrication des ordinateurs personnels avait vu s'affronter deux géants de l'époque. En ces temps-là, relate le site suisse www.arcinfo.ch, « bien avant la commercialisation de l'iPod, puis de l'iPhone et de l'iPad, Apple révolutionnait déjà l'informatique. Son cofondateur, Steve Jobs, alors âgé de 29 ans, présentait le 24 janvier 1984 l'ordinateur Macintosh, resté le symbole d'une rivalité légendaire avec Microsoft et les PC. » Un des salariés de l'époque du groupe Apple se confiait, selon le même site, pour expliquer qu'avec ce nouveau produit, « nous n'avons pas tout inventé, mais nous avons tout rendu accessible et facile. C'était le premier ordinateur avec lequel les gens pouvaient jouer et dire : c'est cool. » Une grande rivalité est ainsi née avec les produits d'IBM qui a popularisé l'ordinateur individuel en 1981. Les choses vont se durcir un peu plus vers les années 1985, à l'occasion de l'entrée en lice de Microsoft qui déplace la rivalité sur les systèmes d'exploitation des PC devenus depuis inséparables de tout ordinateur personnel. « Microsoft a pris la tête du marché grand public souligne le site www.arcinfo.ch qui poursuit pour dire que ce « groupe de Bill Gates s'est lui concentré sur les logiciels installés sur les ordinateurs que ses partenaires, comme HP ou Dell, fabriquaient pour des prix bien inférieurs à ceux du Mac. » Dans cette course aux équipements, explique le site du quotidien français www.lemonde.fr les patrons d'IBM, obnubilés par leur avance « ne verront ni le virage logiciel qu'ils évaluent comme une commodité ni celui de l'ordinateur familial et de l'industrie du jeu vidéo. Leur manque de clairvoyance continue de coûter cher à IBM du fait des occasions de créer de la valeur qui ont été manquées. » Pas plus qu'IBM, Microsoft se satisfera de sa suprématie sur les systèmes d'exploitation, les offres bureautiques et la programmation, pour ne pas faire l'effort de s'apercevoir « que les vrais enjeux d'Internet étaient ailleurs », souligne le site du quotidien français. Depuis, en effet, de nouveaux virages sont apparus, posant de sérieux problèmes d'adaptation et de redéploiement à l'ensemble des sociétés informatiques traditionnelles, confrontées à de nouveaux chalenges, écrit le site du journal Le Monde, du « moteur de recherche, de l'accès aux contenus multimédias, des applications sociales ou de l'informatique dans les nuages (cloud computing). Or, c'est là que vont se créer de nouveaux empires. » Et le site de faire remarquer que sur ces innovations, « IBM et HP étaient trop occupés à s'opposer tandis que Microsoft, bafouant les standards, se battait pour imposer Internet Explorer, pensant qu'il était le cœur de la Toile. » La situation semble évoluer plus rapidement que ne le prévoient ces grandes sociétés informatiques. Trop occupé à redresser la barre, le géant Microsoft laisse transparaître des signes d'essoufflement sur des segments de marché qu'il dominait traditionnellement. « À trop chercher à combler son retard dans la téléphonie mobile, s'interroge le site du quotidien français www.lefigaro.fr, Microsoft en aurait-il oublié les PC ? » Une petite faille que ne se prive pas d'exploiter Google « dont le système d'exploitation Chrome, poursuit le site, équipe 21 % des notebooks vendus aux Etats-Unis en novembre. Une belle progression pour un produit qui pesait 0,5 % du marché douze mois plus tôt. » Un fabricant de PC cité par le site français considère que « Les choix stratégiques de Microsoft ont laissé un trou dans l'offre. Les PC à moins de 300 euros, notamment les netbooks, ont disparu ». Au-delà de ces considération, le quotidien Le Figaro note sur son site que ce qui peut compliquer la situation pour Microsoft c'est le fait que « de grands fabricants comme HP, Lenovo, Asus, soutenus par Intel, commencent à commercialiser des PC sous Android ou mixtes (équipés à la fois d'Android et de Windows). » En perdant de la marge sur le système d'exploitation, Microsoft pourrait également payer d'autres frais de la pénétration de ce marché par Google en perdant, comme le relève le site français, des « débouchés pour sa suite bureautique Office, généralement vendue en même temps que Windows et qui n'a pas été adaptée à Android et aux Chromebook. » Le site du journal souligne dans ce contexte que durant le dernier trimestre de l'année écoulée, « le chiffre d'affaires de l'activité Office pour le grand public a baissé de 24 %» et soutient que malgré tout cela, « Microsoft pense toutefois disposer d'un avantage compétitif. » Autre front ouvert par de nouvelles start-up, les technologies du cloud. En s'y investissant, en 2006, la petite société de vente par correspondance sur internet de l'époque Amazon avait suscité de la curiosité et de l'indifférence. Quelques années plus tard, la voilà qu'elle s'attaque à des segmentes de marché traditionnellement réservés aux grandes multinationales informatiques, du standing d'IBM. Alors que tout le mode donnait le match acquis d'avance pour IBM, Amazon a annoncé la couleur l'année dernière en s'attaquant au marché de l'administration et des grandes entreprises. A la grande surprise des observateurs et de la presse spécialisée, nous explique le site www.usinenouvelle.com « C'est pourtant Amazon Web Services, une filiale du plus jeune, qui a gagné un round décisif l'an passé en se voyant attribuer un marché par la CIA. Un contrat emblématique de 600 millions de dollars (436 millions d'euros) sur quatre ans. » Ce même site ajoute que la société IBM « a eu beau contester le résultat devant la justice, il a dû ravaler sa fierté. » Les observateurs ont noté le fait que « Amazon l'a emporté, non pas parce qu'il était le moins cher (son offre était 57% plus onéreuse), mais parce qu'il s'est révélé être le meilleur sur le plan technique, d'après l'agence de renseignement américaine », ce qui fait dire au site cité ci-dessus que « cet événement marque un tournant » et sonne un réveil brutal « pour les acteurs traditionnels de l'informatique tels qu'IBM, HP, Microsoft et Oracle, pour lesquels le marchand de Seattle ne constituait pas une sérieuse menace. Ils le voyaient dans les services banalisés à bas coûts pour petites structures. Pas dans les services à valeur ajoutée pour grandes entreprises et administrations, dont ils estimaient être les seuls à satisfaire les exigences de fonctionnalités et de sécurité », explique usinenouvelle.com. De l'avis de nombreux analystes, les traditionnelles sociétés de l'informatique auront beaucoup de pain sur la planche avec la stratégie cloud déclinée par Amazon qui, comme le note usinenouvelle.com « a commencé avec le cloud d'infrastructure, un segment dont il s'est arrogé, selon Synergy Research, 35% du marché au troisième trimestre 2013. Soit cinq fois la part du numéro deux, IBM, et loin devant Microsoft et Google, crédités chacun de moins de 3%. Il se montre aussi actif sur le cloud de plate-forme, dont il détient une part de 17% et talonne désormais Salesforce (18%), et devance Microsoft (14%) et Google (13%). » Même si des sources affirment que malgré ces résultats, Amazon n'en tire pas de bénéfices, ses revenus « tirés de cette activité devraient, selon le cabinet Evercore Research, dépasser 1 milliard de dollars en 2015, contre 180 millions en 2013. Microsoft, IBM, Oracle, SAP... Tous les grands éditeurs de logiciels y sont présents. Comme quoi, Amazon devient incontournable, même pour ses concurrents... », souligne le site. Les défis et les menaces sont nombreux et répétitifs sur ces segments de la haute technologie marqués par l'emprise de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Face à cela, remarque le site du journal français Le Monde, « les HP, IBM et Microsoft ne sont sans doute pas sans armes, mais ils sont sans vision. Il faudra plus que du marketing pour retrouver une position dominante sur un marché qui se renouvelle sans cesse et de plus en plus vite. » La partie ne semble pas totalement perdue pour les anciennes sociétés de l'informatique, même si, comme se plaît à le souligner le quotidien français, « la situation ressemble quand même beaucoup à la fin du moteur à vapeur. »

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