Le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé, hier, que le bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN) avait rejeté la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire du parti en octobre 2013 et relative à la réhabilitation des victimes des évènements survenus entre 1963 et 1965. Un communiqué de cette formation politique indique que le premier secrétaire du FFS, Ahmed Betatache, animera, à ce propos, une conférence de presse, demain matin, au siège du parti. Le groupe parlementaire du FFS a proposé dans ce texte la réhabilitation des victimes des événements survenus entre 1963 et 1965 et la restitution de leurs biens expropriés à l'époque. En vertu de cette proposition de loi, toute personne assassinée, blessée, torturée, emprisonnée ou dont les fonds ont été saisis en raison de sa participation aux événements susmentionnés est considérée comme « victime ». Le texte propose, entre autres, de faire bénéficier les ayants droit de ces martyrs des mêmes droits accordés aux ayants droit des chouhada cités dans la loi relative au moudjahid et au chahid. Pour les personnes souffrant d'invalidité suite à ces événements, le texte propose d'accorder à ces personnes « des indemnités et des primes selon l'invalidité ». Plus de 3.000 personnes avaient été « incarcérées dans les prisons de Berrouaghia et de Lambèse » et « plusieurs parmi ces militants sont décédés », avait-il encore soutenu.