Les experts de l'Unité nationale de l'identification des victimes des catastrophes (UNIVC), relevant de l'Institut national de criminologie et de la criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale, ont réussi, jusqu'à la matinée d'hier, l'identification de 50 victimes du crash de l'avion militaire, à Oum El Bouaghi, a-t-on appris, hier, auprès des enquêteurs. Quatre groupes de cette unité ont été dépêchés le jour même de l'accident. Il s'agit d'experts en biologie, en médecine légale, en empreintes ADN et de techniciens de scène de catastrophe. « Les experts se sont scindés en deux groupes. Le premier s'est déplacé sur le site du crash pour le prélèvement des indices alors que le second a été mobilisé au niveau de la morgue de l'hôpital militaire de Constantine où étaient transférés les cadavres », a précisé un officier supérieur de la Gendarmerie nationale. « La mission des experts n'était pas facile du fait que certains corps étaient complètement calcinés et déchiquetés, ce qui a nécessité des analyses ADN sur les ascendants des victimes présents sur place, pour récupérer les corps », a ajouté notre source. Il est à signaler que les corps des victimes ont été remis à leurs familles dans des cercueils. Il s'agit pour la plupart, de militaires originaires des wilayas d'Adrar, Aïn Defla, Khenchela, Guelma et Annaba. Toutes les victimes auront droit à des funérailles militaires, sur instruction du président de la République.