Le coup d'envoi du colloque international sur le partenariat universitaire algéro-canadien a été donné hier par le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Salah-Eddine Seddiki. Celui-ci a estimé que cette rencontre, placée sous le signe de l'amitié et du partage, s'inscrit dans le cadre d'un échange d'expériences entre les deux universités. L'orateur a brossé un tableau sur l'évolution de l'université algérienne qui compte actuellement plus d'un million 300.000 étudiants. S'agissant des infrastructures, a-t-il ajouté, le pays compte 48 universités, 10 centres universitaires, des dizaines de laboratoires de recherche. Cette rencontre à laquelle prennent part plus de 300 chercheurs est une séance plénière avec la présentation des rapports d'activité des institutions universitaires, dont les universités canadiennes sont les plus performantes à l'échelle mondiale. La présidente-directrice générale du bureau canadien de l'éducation internationale (BCEI), Karen McBride, a souligné l'importance de ce colloque en vue de la consolidation des relations bilatérales dans le domaine de la recherche scientifique. Cette rencontre sera marquée par de nombreuses conférences dont « La gouvernance de l'université comme défi pour la rénovation du système d'enseignement supérieur », « Formation des formateurs : perspectives qualitatives », « Partenariat pour l'harmonisation des enseignements », « Relation université-monde professionnel », « Environnement, écosystème et construction durable »...Ce colloque se propose, dans un premier volet, de présenter les exemples les plus pertinents dans ces deux continents et d'en tirer des enseignements utiles pour notre processus en voie d'implémentation. Le second volet, a-t-on expliqué, sera consacré aux possibilités de partenariat entre les institutions universitaires canadiennes et algériennes, à concrétiser par des conventions interuniversitaires dans divers domaines. Les objectifs de cet évènement scientifique sont essentiellement concentrés sur le renforcement des compétences sur les approches d'implémentation de l'assurance qualité dans les institutions universitaires ainsi que les procédures et outils d'évaluation des formations et des institutions de l'enseignement supérieur. « La mise en réseau des experts internationaux dans le domaine de l'assurance qualité avec leurs homologues algériens permettrait un échange fructueux des expériences vécues, du savoir-faire acquis et des bonnes pratiques à disséminer en vue de consolider la démarche qualité en matière d'amélioration continue des formations académiques », a-t-on expliqué. Trois ateliers sont programmés durant cette rencontre, à savoir « Les expériences d'implémentation d'un système d'assurance qualité, issues du processus de Bologne, exposé et débat sur l'expérience algérienne », « L'expérience nord-américaine en matière d'évaluation » ainsi que le « Développement des échanges interuniversitaires algéro-canadiens ». Ce colloque international organisé sous l'égide du MESRS, avec le co-parrainage du Bureau canadien de l'éducation internationale (BCEI), la Commission nationale d'implémentation de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur s'inscrit dans la continuité du travail amorcé à l'issue du premier colloque, visant à mettre en œuvre la stratégie d'implémentation dégagée. A cette occasion, il sera procédé à la signature d'une dizaine de conventions qui doivent sceller le partenariat entre les universités algériennes et canadiennes.