Confronté depuis trois semaines à des manifestations de l'opposition contre l'insécurité et la vie chère, le pouvoir répond par des contre manifestations, une offre de dialogue et le recours aux canons à eau et aux gaz lacrymogènes. Bilan officiel de ces heurts : 18 morts, 261 blessés et 41 arrestations. Le président Nicolas Maduro a annoncé l'envoi d'un bataillon de parachutistes à San Cristobal. Le Congrès américain sort son chapelet de menaces. « Il est temps d'imposer des sanctions ciblées et de geler les avoirs de responsables vénézuéliens complices de la mort de manifestants », déclare Robert Menendez. John Kerry, le secrétaire d'Etat, évoque la piste d'une médiation « pour sortir ce pays de l'impasse politique dans laquelle il est plongé après le rejet par l'opposition du dialogue lancé par Maduro », dit-il.