Les travaux de finition et d'aménagement de l'ouvrage tels que le bitumage de la voie, des trottoirs et l'électrification, seront réalisés une fois l'assemblage du pont terminé. Une opération qui ne devrait pas durer deux ou trois mois selon un ingénieur travaillant pour le compte de l'entreprise brésilienne chargée de sa réalisation, Andrade Gutierrez. Toutefois, il indiquera que ce sont les aménagements annexes, notamment son prolongement vers l'autoroute Est-Ouest et l'aéroport international Mohamed-Boudiaf qui connaissent des retards. En effet, cette extension, ne faisant pas partie du plan initial et qui a été confiée à une entreprise publique algérienne, va retarder la livraison intégrale du projet en raison notamment d'un problème survenu lors de la réalisation des pénétrantes. Ces deux structures devront relier par le nord le tronçon autoroutier via Djebel El Ouahch en passant par les quartiers de Ziadia et l'Emir Abdelkader, alors qu'au sud, pour rejoindre l'aéroport, il faudra passer par les quartiers Djenan Ezitoun. Les raisons sont liées à des problèmes d'expropriations et d'aménagements des espaces. C'est notamment le cas à l'Emir Abdelkader où il est prévu de dégager plusieurs terrains en rasant des centaines d'arbres et de constructions. Du côté de Djenan Ezitoun, par contre, l'APC a donné son feu vert jeudi dernier pour fermer à la circulation les rues Aouati-Mustapha et Bidi-Louiza pour les besoins des extensions des voies, une mesure indispensable mais qui a eu d'énormes désagréments sur la circulation routière. Les travaux avancent à petits pas et sont concentrés actuellement sur la rue jouxtant le palais de la culture Malek-Haddad et l'institut des sciences islamiques. Il est prévu, dans les prochains jours, que les travaux atteignent le carrefour appelé « transit » l'un des axes routiers les plus importants menant vers le centre-ville. « Les aménagements devront durer plusieurs semaines encore », nous affirme l'ingénieur, ajoutant que personne ne peut prédire avec exactitude la fin des travaux. Le viaduc Transrhumel, appelé le pont de l'indépendance ou huitième pont de la ville, est considéré comme une merveille architecturale et une prouesse technique. D'une longueur d'environ 1,1 km, ce pont fera la jonction entre les deux rives de la ville de la place de l'Onu au plateau El Mansourah.