En marge de la cérémonie d'ouverture du cours sur l'immunophysiologie des infections, le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière a déclaré que «l'Algérie compte actuellement 50 000 médecins et chirurgiens contre 341 durant les années 60. Il y'a de quoi en être fier», s'est félicité M. Ould Abbès qui considère qu' «il est impératif de consentir des efforts colossaux pour augmenter le nombre de spécialistes via leur répartition équitable pour une couverture nationale de qualité ». Dans ce contexte, le ministre a indiqué, que « 1155 autorisations ont été délivrées pour l'affectation de médecins spécialistes à Tébessa, Maghnia et Tamanrasset notamment le grand Sud et les Hauts Plateaux pour assurer des soins médicaux spécialisés». Par ailleurs sur la question relative au manque de vaccins enregistrés au niveau des unités de santé publique, le ministre a affirmé que : « aucun déficit n'a été enregistré en matière de disponibilité de vaccins y compris celui du H1N1 au nombre de 4 millions et demi d'unités. Au contraire, il y a suffisamment de stocks dans la mesure où les vaccins ont été importés ». Et d'ajouter : « C'est la distribution qui est perturbée au niveau local». Sachant que la date d'expiration des vaccins H1N1 s'achèvera le 31 octobre prochain. Le ministre a recommandé au fabriquant, à savoir le laboratoire GSK, d'échanger le stock contre des vaccins pour enfants par l'institut pasteur. Mieux encore. Le ministre a annoncé par la même occasion, que prochainement les vaccins seront fabriqués en Algérie par l'Institut Pasteur. Evoquant les médicaments pour les cancéreux, M. Ould Abbès a certifié que le traitement d'une valeur de 10 millions DA est arrivée à bon port avant le mois de ramadhan et se trouve actuellement au niveau des pharmacies centrales. «Même le traitement générique est disponible», a rassuré le ministre. Quant aux enfants atteints de cancer, le premier responsable du secteur a également annoncé que l'Algérie verra très prochainement la construction d'un hôpital spécialisé pour la prise en charge des enfants atteints de cancer. Il relèvera cependant un autre problème relatif au manque de centres d'imageries en Algérie. Les 13 existants sont dotés d'un matériel suranné très ancien. « Il est temps de renouveler la flotte », dira t-il. Et d'annoncer par la même occasion que 57 centres d'imageries seront également construits dans les deux prochaines années.