Les élèves des localités rurales de la commune de Rouïba ont beaucoup de difficultés pour rejoindre leurs établissements scolaires à cause de l'absence de transport scolaire. Entre le lieu de leur résidence et leurs écoles, il existe parfois 4 kilomètres à parcourir, souvent à pied, avec tous les risques que cela comporte, notamment en hiver. Ce problème va connaître son épilogue, mais sans savoir quand exactement puisque le chef de cabinet, M. Rachid Zerabib, a tout simplement indiqué que 50 millions de dinars sur le budget communal ont été alloués pour l'achat de bus destinés au transport scolaire. La date de ces acquisitions n'a pas été révélée par les autorités locales, mais une chose est sûre, l'acquisition des bus figure parmi les projets communaux de l'année en cours. Quatre écoliers rencontrés au niveau de l'arrêt du cimetière El Guedhia suppliaient un receveur de bus de les laisser monter afin de ne pas être en retard, l'école Mohamed Drif où ils sont scolarisés se trouve à près de quatre kilomètres. Partir à pied n'est pas la solution indiquée. « Pour aller à pied, il faut se lever de très bonne heure et en hiver ce n'est pas facile », a déploré Sofiane, scolarisé en 4e année primaire. Idem pour les collégiens et les lycéens. Une jeune fille étudiant au lycée Abdelmoumène a indiqué qu'il est difficile d'emprunter le transport public en raison du manque de bus. « Les bus en provenance de Khemis El Khechna, Chebacheb, Mouatsa, Benchoubane ou Hammadi sont généralement surchargés donc je m'entends avec des copines du quartier pour aller ensemble à pied », a-t-elle fait savoir avec cette précision de taille : « Mais il nous faut au moins 30 minutes pour parcourir la distance qui nous sépare du lycée. »