Les forces de sécurité marocaines ont réprimé « violemment », samedi dernier, des milliers de manifestants sahraouis à El Ayoun, Boujdour, Dakhla, Kseikissat, Oum Tounsi et Smara. Leur « tort » ? Ils demandaient l'élargissement des compétences de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental et l'arrêt de la spoliation des ressources naturelles de leur pays. Les premiers bilans sont lourds : 80 blessés uniquement à El Ayoun. On a manifesté aussi en Espagne, en France et en Suisse pour demander à l'ONU d'« assumer ses responsabilités » dans la protection de la population sahraouie dans les territoires occupés. Au niveau international, on annonce des manifestations les 1er et 15e jours de chaque mois. Mot d'ordre : « exiger que le Conseil de sécurité de l'ONU qui se réunira fin avril prochain dote la Minurso d'une composante pour la protection des droits des Sahraouis ».