Ahmed Ouyahia a insisté, hier, lors des deux meetings, animés respectivement à Mascara et Tiaret, sur la nécessité de voter pour le candidat indépendant Bouteflika, « garant de la stabilité de l'Algérie » face aux menaces résultant de la situation prévalant dans certains pays voisins. Dans la ville de Tiaret, où il a animé un meeting dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain, Ahmed Ouyahia a déclaré que « Bouteflika épargnera au pays la situation d'instabilité que connaissent des pays de la région, à l'exemple de la Libye et du Mali ». Devant une assistance nombreuse, il a souligné que le choix porté sur le candidat indépendant Bouteflika signifie « stabilité et construction du pays » car, a-t-il ajouté, « seule la stabilité garantira le développement national et la justice sociale ». Pour l'orateur, « la bonne gouvernance du président Bouteflika nous a permis d'échapper aux périls du printemps arabe qui ont frappé certains pays arabes », ajoutant qu'il n'est pas exclu que l'Algérie soit visée par des forces étrangères qui veulent s'attaquer à la souveraineté des pays et leur dislocation. Il n'a pas omis de citer le processus de développement que connaît la wilaya de Tiaret depuis 1999, assurant que les problèmes du logement, de l'eau potable, de l'alimentation en gaz naturel seront définitivement réglés à la faveur du prochain plan quinquennal. Dans la matinée, et à la salle omnisports de la ville de Mascara, et en présence d'une assistance nombreuse, Ahmed Ouyahia a indiqué que « le candidat Bouteflika, comme les hommes du 1er Novembre 1954, a répondu à l'appel du devoir. Il ne pouvait tourner le dos à son peuple lorsque ce dernier l'a sollicité pour continuer à assumer la lourde responsabilité de défendre l'unité nationale et la stabilité du pays ». Pour lui, le candidat Bouteflika a « répondu à l'appel des citoyens car il compte œuvrer pour enrayer les dangers extérieurs menaçant le pays et poursuivre le processus de développement national, initié depuis 1999, permettant, entre autres, le remboursement de la dette ». L'orateur est longuement revenu sur toutes les réalisations enregistrées à l'échelle nationale et touchant tous les secteurs « grâce au programme de développement initié par le président sortant Bouteflika ». Ahmed Ouyahia a fustigé les partisans du boycott, estimant que celui-ci « ouvrira la porte au désordre » et que ceux qui rejettent le 4e mandat « refusent en réalité la démocratie ». Le représentant du candidat Bouteflika a également critiqué le mouvement dit Barakat qui tente, a-t-il dit, « d'exploiter la rue pour la substituer à la démocratie ». Pour lui, « le printemps arabe est en réalité une véritable tragédie », car « il n'a apporté aux pays concernés que désordre, instabilité et un recul du processus de développement ». Dans les deux villes, le représentant du candidat Bouteflika a appelé les électeurs à aller en force aux urnes, le 17 avril prochain, pour accomplir leur devoir de citoyen et faire le bon choix.