Bachir Sellami est réalisateur de télévision prolifique et éclectique. Il est déjà l'auteur de trois feuilletons comme « Doumoue al kalb » en 2012, « Assrar al madhi 1 » en 2013, « Assrar al madhi 2 » en 2014. Il se confie en toute simplicité sur sa passion du septième art. C'est quoi l'essentiel pour vous ? A vrai dire, j'ai toujours réalisé des feuilletons. J'ambitionne de me tourner vers le cinéma. Nous avons la chance d'apporter quelque chose à la société, contribuer à la faire réfléchir, la sensibiliser. Cependant, je ne suis pas un moralisateur, je porte seulement des histoires sur le petit écran. On dit que nous avons un manque flagrant dans le scénario, partagez-vous cela ? Pour ma part, cela fait trois ans que je sollicite les services d'Amina. Je suis satisfait. J'adore son travail. Elle a plein d'idées. Mieux encore, elle développe celles-ci. Nous débattons souvent de l'enchaînement des idées pour enrichir notre travail. Comment avez-vous procédé à la répartition des rôles ? Tout d'abord, il est important de savoir que je répartis les rôles en fonction de la personnalité même des acteurs, ainsi que des relations qu'ils entretenaient entre eux. Il fallait absolument tenir compte de ces interactions afin de donner de la profondeur aux relations hiérarchiques et développer l'agressivité, ou la passivité, de chaque personnage. En plus, je m'attelle à offrir la chance aux jeunes d'émerger afin d'assurer la relève. Des projets en vue ? J'ambitionne de passer à la réalisation d'un long métrage. Je souhaite porter à l'écran « Les hirondelles de Kaboul » de Yasmina Khadra.