La direction de la campagne électorale du Président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, a déploré, hier, dans un communiqué, des actes « inqualifiables » et « inadmissibles » de la part des partisans d'un « certain candidat » pour troubler l'ambiance des meetings, relevant que la commission de surveillance de l'élection présidentielle en a été saisie. « Des individus affichant leur soutien à un certain candidat se manifestent insidieusement dans les espaces où sont animés des meetings du candidat Abdelaziz Bouteflika, tenant, par des actes inadmissibles, à saper la sérénité et l'esprit de fête qui caractérisent, à chaque fois, ces rencontres », indique le communiqué. La direction de campagne du président candidat Bouteflika juge « regrettable » de voir mobiliser des jeunes pour des « desseins aussi vils et aussi bas, par des politiques censés incarner une ambition de destin national, celui de la magistrature suprême, en l'occurrence » et estime que ces comportements « ne sont que de vulgaires coups d'épée dans l'eau (...) ». « Malgré l'appel du président de la République, dans son message au peuple algérien, le 22 mars 2014, à une ‘compétition qui se déroule de manière loyale et sereine, à travers un débat d'idées et une confrontation de programmes (...)', nous faisons face, en ces jours de campagne électorale aux antipodes de toute éthique politique », est-il écrit dans le communiqué qui cite, notamment les meetings animés par MM. Amar Ghoul et Amara Benyounès à Marseille (France) et ceux du directeur de campagne, Abdelmalek Sellal, à maintes reprises. La direction de campagne souligne qu'il était de son devoir de « dénoncer ce genre de comportements qui sont passés graduellement de la nuisance sonore, en passant par des manœuvres d'intrusion, jusqu'au recours à des actes de violence physique », précisant que « la commission de surveillance de l'élection présidentielle a été saisie et les auteurs de ces dépassements ont été identifiés, et répondront à leurs actes comme il sied, par devant la justice ». « Notre mise en garde vaut pour ce qui s'est passé et tout autant pour ce qui risque de se passer à l'avenir, sachant, pour notre part, que nous nous inscrivons dans une éthique à laquelle nous ne saurions déroger, mais que nous voudrions, comme l'a souhaité le président de la République, que ces élections soient une fête bénie pour tous les Algériens », conclut-on dans le communiqué.