Les guerriers du clavier américains se sont lancés mardi dans une bataille cybernétique virtuelle, lors d'un exercice destiné à tester la résistance du pays à une attaque massive qui viserait l'infrastructure informatique. L'exercice biennal, baptisé "Cyber Storm III", implique sept ministères américains, y compris le Pentagone, onze Etats fédérés, 60 sociétés privées et 12 partenaires internationaux, notamment français et canadiens. Organisé par le ministère de la Sécurité intérieure, il représente la première occasion de tester le nouveau Centre national d'intégration de la cybersécurité et des communications, lancé en octobre 2009, qui coordonne des experts des secteurs privé et public. Les participants à l'exercice, d'une durée de trois à quatre jours, recevront plus de 1.500 "injections" d'attaques simulées, qu'ils devront combattre.