Des membres du gouvernement et Ibrahim Jodhrane, un rebelle autoproclamé en août président du bureau politique de la Cyrénaïque, sont parvenus, dimanche dernier, à un accord autorisant l'ouverture de deux ports pétroliers bloqués depuis juillet : Zwitina, qui a une capacité de 100.000 barils par jour, et Al-Hariga, 110.000 b/j. Les rebelles, qui empêchaient le gouvernement d'exporter le pétrole, avaient affiché dès le début leurs véritables intentions : l'autonomie de la Cyrénaïque. Ce blocage a provoqué une chute de la production. Elle était passée de 1,5 million de barils par jour à 250.000 barils. Les deux parties se seraient accordées, selon Tripoli, un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord qui permettrait la levée du blocage des deux autres ports : Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j). La contrepartie ? Le gouvernement accepte le transfert du siège des gardes des installations pétrolières chez les rebelles, à Brega, et la tenue d'un référendum sur l'autonomie de la Cyrénaïque.