La Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) veut promouvoir davantage la discipline. Porteur de médailles olympiques et mondiales, l'athlétisme algérien a perdu du terrain. L'intronisation de Amar Bouras à la tête de la FAA a redonné espoir, lui qui connaît bien les rouages de la discipline. Dans le cadre de la matérialisation de son programme de développement, Amar Bouras veut s'investir dans l'expérience française. D'où la signature, lundi denier, à Alger, d'une convention cadre entre la Fédération algérienne et son homologue française. Mise en œuvre cette année, la convention porte essentiellement sur le rapprochement entre les athlètes et les techniciens des deux pays. Il sera donc question d'une prise en charge réciproque des délégations en déplacement dans les deux pays, la participation de techniciens algériens aux stages de formation organisés par la fédération française (FFA) et la mise à la disposition de la fédération algérienne de formateurs français pour encadrer les entraîneurs locaux. Le président de la FFA, Bernard Amsalem, n'a pas manqué l'occasion de proposer une aide aux athlètes algériens signataires dans des clubs de l'Hexagone. Amsalem invite également athlètes à prendre part à des épreuves organisées par son pays. Avant la signature du contrat, le président de la FFA a été reçu par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, et le président du Comité olympique, Mustapha Berraf. Lors de ces entrevues, il a mis l'accent sur les voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux pays. Egalement vice-président du Comité olympique français, Amsalem s'est engagé à transmettre au ministre français, Najat Vallaud-Belkacem, la volonté de la partie algérienne de promouvoir la coopération dans le secteur de la jeunesse et des sports.