La campagne électorale du candidat Benflis a été un « succès éclatant ». C'est ce qu'a affirmé, hier, son directeur adjoint chargé de la communication, Lotfi Boumghar, contacté par nos soins. Pour preuve, l'engouement qu'ont suscité les 105 meetings animés par l'ancien chef de gouvernement dans les 48 wilayas du pays et « l'affluence exceptionnelle » enregistrée partout où il est allé. A cela s'ajoutent, précise Boumghar, le nombre important de jeunes venus assister aux meetings, qui ont adhéré au principe du changement et au programme de renouveau national du candidat, ainsi que l'accueil et la sérénité qui ont marqué ces rassemblements, dans la mesure où « aucun incident ni manifestation d'hostilité n'ont été enregistrés ». Pour le directeur de campagne, ce sont les facteurs du succès. « Le message du candidat Benflis a suscité beaucoup d'intérêt et d'écoute. Nous sommes très optimistes. Il faut que la volonté du peuple soit respectée et sa voix entendue. Le triomphe le 17 avril ne fait pour nous l'objet d'aucun doute », ajoute-t-il. Allons-nous assister à un scrutin différent des précédents ? Boumghar a affirmé, à cet effet, que le niveau de conscience est plus élevé que par le passé et que la volonté de changement est aujourd'hui très perceptible. Il a précisé, dans ce sillage, que le candidat devra mettre en place un dispositif de surveillance efficace qui « saura déjouer les tentatives de fraude ». Plus de 60.000 observateurs et scrutateurs vont être présents durant toutes les étapes du déroulement de l'opération électorale, selon lui. Pour répondre à ceux qui accusent Benflis d'inciter à la violence, le directeur adjoint de la direction de campagne du candidat a affirmé que ce dernier a toujours plaidé pour un changement pacifique, qu'il est pour la non-violence et qu'il croit que le seul changement, c'est celui qui émanera des urnes. « Ceux qui accusent notre candidat n'ont pas d'arguments à faire valoir pour concurrencer son ambitieux projet, ils sont inquiets du succès qu'il connaît auprès de la population. Cela est vieux comme le monde. Ce n'est pas une tactique nouvelle ou une stratégie inédite. A chaque fois qu'on est incapable de proposer un réel projet, on se laisse aller à des accusations sans aucun fondement », explique-t-il, précisant que tout le parcours de Benflis renseigne sur son attachement à la stabilité du pays. Boumghar est convaincu qu'il est impossible d'induire le peuple en erreur en faisant endosser à Benflis un discours qui n'est pas le sien. Selon lui, il faut revenir à tous les meetings et les enregistrements des journalistes pour comprendre que toutes ses sorties sont un plaidoyer pour la non-violence et le changement pacifique. Boumghar a déclaré, par ailleurs, qu'il ne recense aucun point négatif lors de cette campagne électorale, « hormis le fait de constater un retard en termes de développement dans les 48 wilayas du pays, le mal de vivre et un fossé qui s'est creusé entre gouvernants et citoyens ».