Les Canaris sont depuis hier à Lubumbashi et ce après une escale technique d'une heure à Ndjamena, la capitale tchadienne. Les Kabyles ont mis à profit cette escale pour se dégourdir les jambes pour rompre quelque peu avec la monotonie du bruit des réacteurs et le paysage désertique qui s'offrait à eux. Ils sont arrivés vers 15 heures. Ils sont en terra katangaise pour une opération commando. C'est pourquoi, Geiger a insisté sur l'esprit guerrier qui doit animer ses joueurs. Car outre l'adversaire, les Kabyles auront fort à faire avec l'arbitrage du Sénégalais Diatta Badara. En effet, ils craignent énormément l'influence de Moise Katumbi Chapwe, le gouverneur-député du Katanga, président du TP Mazembé qui est à la tête d'une grosse fortune dans son pays. En effet, c'est le même président qui était déjà à la tête du même TP Mazembé que les Kabyles avaient éliminé en quart de finale de la coupe de la CAF en 2001. Les Kabyles savent à quoi s'en tenir surtout que dimanche prochain, le stade La Kenya sera plein à craquer, lorsque l'on sait que le boss du club congolais distribue de l'argent à tout va aux fans pour venir au stade comme il l'avait fait devant en 2000. En effet, le puissant président distribuait des billets de banque aux jeunes pour qu'ils puissent acheter leurs tickets d'entrée. Mais comme le dira Bouhellal avant le départ, « le fait de résister à la pression égyptienne face à l'Ismaïly et le Ahly et les coups bas des Nigérians du Heartland et en revenir avec un résultat positif dénote de cette aptitude psychologique du groupe à surmonter tous les handicaps.»