Le Parlement libanais se réunit, aujourd'hui, pour élire un nouveau chef de l'Etat devant succéder à Michel Sleimane. Si le candidat du parti chrétien des Forces libanaises (FL), Samir Geagea a déjà présenté son programme soutenu par la Coalition du 14-Mars, il ne peut être élu dès le premier tour en vue de la farouche opposition de la Coalition du 8-Mars dominée par le Hezbollah chiite préconisant la candidature de l'autre chef chrétien, Michel Aoun, et du député Sleimane Frangiyeh. Des médias locaux évoquent les noms de l'ancien président Amine Gemayel et des députés Boutros Harb et Robert Ghanem comme possibles candidats de la Coalition du 14-Mars regroupant des formations sunnites dont le courant Futur de l'ancien Premier ministre Saâd Hariri. Il faut rappeler que, selon la Constitution libanaise, le président doit être de confession chrétienne maronite. La nomination du chef d'Etat libanais est déterminante dans le contexte régional dominé par le conflit en Syrie voisine. Pour le moment, aucun des noms présentés ne fait l'unanimité chez les deux parties alors que Sleimane rejette toute prolongation de son mandat qui s'achève le 25 mai.