Interrogé sur le dernier classement des universités algériennes au niveau international, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a estimé que les organismes internationaux ont des critères qui obéissent à une logique de mondialisation et de rendement de l'Université dans le capital international et le financement international. « C'est le seul critère pour ces organismes », a-t-il précisé. Or, « l'Université algérienne n'est pas dans cette logique », a-t-il souligné. « Au moins 50% des critères du classement portent sur la façon de présenter les résultats ou sur la présentation des sites des universités. Dans ce sens, beaucoup d'efforts ont été faits par nos universités », a-t-il relevé. Le ministre a signalé qu'un organisme européen implanté en Espagne a classé en 3e position l'Université algérienne dans son ensemble, après celles de l'Afrique du Sud et de l'Ouganda au niveau africain et deuxième après l'Arabie saoudite dans le monde arabe. « Il faut toujours relativiser ces classements », a souligné le ministre.