L'Alliance nationale républicaine (ANR) a appelé à l'instauration d'un régime politique « semi-présidentiel », au sein des propositions présentées dans le cadre du projet d'amendement de la Constitution. C'est ce qu'a affirmé, hier, le secrétaire général du parti, Belkacem Sahli. L'ANR tiendra une conférence nationale fin mai pour présenter la mouture finale des propositions liées au projet d'amendement de la Constitution dont l'instauration d'un régime politique semi-présidentiel et « la préservation du caractère pluraliste et démocratique », a précisé Sahli dans une déclaration à la presse en marge de la célébration du 19e anniversaire de la création de l'ANR. Le parti propose « d'inclure les réalisations et les défis relevés par l'Algérie durant les cinquante années d'indépendance dans le préambule de la Constitution » pour constituer « une forme d'immunité pour la nation et les générations à venir ». Il a insisté sur la nécessité de « constitutionnaliser les principes souverains de la diplomatie algérienne », d'autant que « certains partis politiques prennent des positions diplomatiques qui sont à l'opposé de celles exprimées par l'Etat algérien », ce qui constitue « un danger pour le pays », a-t-il ajouté.