Le DG de l'Algérienne des eaux (ADE), Aït-Mansour, a signalé que la production de l'eau dessalée a enregistré une évolution de 508%. Toutefois, le responsable a évoqué le volume des créances globales de l'ADE qui dépasse les 35 milliards de dinars dont 10 milliards représentant les créances des administrations. « Cette situation pèse lourdement sur la bonne gouvernance », a-t-il déploré lors du regroupement national des directeurs d'unités de l'ADE. Concernant le problème des fuites d'eau, il a signalé que près de 12.000 ont été constatées durant 2013, soulignant, toutefois, une évolution des réparations. Côté projets, l'entreprise a lancé 10 études de transfert d'eau potable à partir des barrages et 20 autres de réhabilitation des réseaux de distribution d'eau potable. Le DG de l'ADE a focalisé son intervention sur les engagements de son établissement à « offrir un service public de l'eau portable aux citoyens et assurer l'équité entre les régions et les générations en matière d'accès à l'eau par une gestion rationnelle et durable des ressources hydriques ».