Comment est né le groupe El Dey ? El Dey est une formation de six jeunes Algériens. Nous sommes tous issus du même quartier à Hussein Dey, d'où l'appellation du groupe. Etant tous amis d'enfance, nous avons décidé, suite à la proposition de Nadjim Bouizoul, leader du groupe Labess et ami d'enfance également, de nous lancer dans une aventure musicale fondée sur l'innovation et la fusion des différentes musiques algériennes. C'est une première à Béchar, comment vous a-t-on accueillis ? C'est notre première participation à Diwane et le public est tellement agréable que nous souhaitons revenir. Parlez-nous du succès qu'a eu le premier album... Selon les échos qui nous sont parvenus, le premier album marche très bien. On est très contents. Quel est le secret de cette réussite ? C'est une question de goût. Chez El-Dey on sent la musique et tout ce que nous faisons. Je pense que nous avons présenté ce que cherche le public. Votre style, difficile à cerner, pourrait être défini comme un mélange de gnawi, de pop, de chaâbi parfois, et une forte touche de flamenco... Effectivement, la musique d'El Dey est très difficile à cerner car il s'agit d'une musique algérienne libre. L'idée de base est de marier les différents styles algériens à la musique du monde. On peut trouver dans le répertoire d'El Dey du flamenco et de la rumba gitane, du gnawi et des fusions très originales de flamenco-gnawi, chaâbi-flamenco, flamenco-gnawi-bedoui, et d'autres fusions avec de la pop, le jazz, le reggae... Il s'agit tout simplement d'un voyage musical et d'une représentation de la jeunesse algérienne. A quand le prochain album ? Pour le moment nous n'avons pas le projet d'un autre album. Nous ne sommes pas du genre de ceux qui produisent un album tous les mois. Le premier album nous a pris quatre ans de travail et deux ans de préparation plus six mois de studio.