Une réunion d'évaluation du bilan d'étape de la mise en œuvre de la feuille de route sectorielle de la pêche et des ressources halieutiques (Strat-E-Said), s'est tenue, hier, à Bou-Ismaïl, sous la présidence du ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi. Ce bilan d'étape est, selon le ministre, une halte indispensable pour faire le point sur le taux réel d'exécution des opérations inscrites dans la feuille de route et réunir les conditions adéquates pour l'élaboration d'une stratégie en prévision du lancement du programme quinquennal sectoriel 2015-2019. « Dix-neuf mois après la mise en œuvre de la feuille de route du secteur, le bilan est dans l'ensemble positif et encourageant », a-t-il estimé. Selon lui, le premier acquis est l'implication de tous les intervenants du secteur, administration, professionnels, opérateurs, dans la mise en œuvre de ce programme. « Le travail en synergie de tous les intervenants a permis d'asseoir notre stratégie et garantir en aval la concrétisation des objectifs tracés », a-t-il précisé. En détail, le ministre a fait savoir que des évolutions significatives ont été enregistrées dans différentes filières du secteur grâce à cette nouvelle stratégie. A ce propos, les concepteurs de la feuille de route ont prévu l'optimisation de la disponibilité des ressources halieutiques et des produits aquacoles en adéquation avec la demande exprimée par le marché, l'impératif de la sécurité alimentaire, la préservation des postes d'emploi, tout en améliorant les dispositifs de sécurité sociale, le développement des outils et mécanismes pour une gestion durable des ressources halieutiques et l'organisation des volets formation et recherche. « Les avancées enregistrées ces deux dernières années touchent quasiment tous les axes constituant notre feuille de route. La situation socioprofessionnelle et les conditions de travail des professionnels de la pêche ont connu une évolution palpable. Que ce soit pour leur protection sociale ou pour l'aménagement et l'équipement des ports, de nombreuses opérations ont été concrétisées et d'autres restent à venir », fait-il remarquer. Concernant les ressources halieutiques, notamment la sardine qui représente 80% de la production halieutique annuelle, Ferroukhi a souligné que le dispositif mis en place depuis la capture de la sardine jusqu'à sa commercialisation a permis de mieux contrôler cette filière, tout en garantissant aux consommateurs un produit de meilleure qualité. Autre segment à développer : l'aquaculture. « Le programme d'élargissement du réseau aquacole se poursuit avec le lancement et la réalisation de projets d'envergure à même de garantir à la filière une place prépondérante dans l'économie nationale », indique-t-il. En perspective, le ministère compte faire de son secteur un pilier de l'économie nationale en mesure d'apporter une valeur ajoutée et contribuer à son développement.