Les épreuves de la matinée du premier jour du BEM se sont déroulées normalement, selon un responsable de la Direction de l'éducation. Si pour l'épreuve de la langue arabe, les candidats la qualifient, dans leur grande majorité, de facile, le deuxième sujet des sciences physiques et technologie, en revanche, fut quelque peu difficile. « Le premier examen était un cadeau. Mais malheureusement, notre joie s'est rapidement heurtée à la complexité du problème et du deuxième exercice. La plupart des élèves ont trouvé des difficultés à terminer l'épreuve », confie une candidate ayant passé son examen au centre de Rabta-Mohamed de Tipasa. Pour un autre candidat du centre Boucetta Abdelkader, « le sujet de physique n'a rien d'exceptionnel ». « Il paraît à première vue long et difficile, mais en réalité, il est à notre portée, car toutes les questions posées furent abordées en cours ». Hier, à 7h30, devant le centre des examens Abdelkader-Sahraoui de Koléa, nombreux sont les parents d'élèves qui accompagnaient leur progéniture. « Cette année est pour moi exceptionnelle. J'ai trois filles concernées par les examens. La cadette et l'aînée ont passé les examens de cinquième et du bac et la troisième s'apprête à passer son BEM. C'est stressant pour mon épouse et moi. C'est difficile de gérer émotionnellement les trois cas ensemble », fait savoir un parent d'élève. Le stress se lisait sur le visage d'autres parents. « Je suis tellement angoissée que mon enfant qui passe son BEM s'en est rendu compte. A telle enseigne qu'on a échangé les rôles. Au lieu de l'encourager, c'est lui qui a fait l'effort d'apaiser mon angoisse », avoue une mère. « Le BEM est un passage obligé pour que je réussisse dans mes études et que je réalise mon rêve de devenir cardiologue. Je me suis bien préparé pour affronter les épreuves », déclare un candidat avec beaucoup de détermination. 88.12 élèves, dont 9 candidats libres, passent leur BEM à travers la wilaya de Tipasa. Comparativement à l'année dernière, on note une baisse de 6,2% des effectifs.