[image] Photo : Riad Par Younès Djama Les examens du BEM (Brevet d'enseignement moyen) ont pris fin hier avec les deux dernières épreuves : français et sciences de la nature et de la vie. A leur sortie des centres d'examen, les candidats ont tous affiché une satisfaction. Reda et Salim, rencontrés devant le centre d'examen Ibn Nas, ont estimé que les sujets étaient abordables, notamment dans l'épreuve de français. Un troisième candidat partage la même appréciation que les deux précédents. Hormis l'épreuve de sciences islamiques, au deuxième jour de l'examen, durant laquelle les candidats se sont vu soumettre une question qui ne figurait plus dans le programme d'enseignement, les autres épreuves se sont passées dans de bonnes conditions à en juger par les échos plutôt positifs de la part des examinés. Des parents d'élèves et des pédagogues ont néanmoins été critiques envers le ministère de l'Education nationale (MEN) et les enseignants chargés de l'élaboration des questions. D'aucuns ne s'expliquent pas cette «bévue», dans la mesure où la suppression du sujet, objet de contestation, du programme a été largement diffusée au sein du corps enseignant. A cet effet, des parents d'élèves et des enseignants ont suggéré au MEN de revoir le barème d'évaluation en tenant compte de cette donne. La fin des épreuves n'est cependant pas synonyme de repos pour les candidates et candidats à l'examen de passage au cycle secondaire. Ils devront se résigner à une longue attente avant l'annonce des résultats prévue pour le 2 juillet prochain. De leur côté, les parents partageront la même angoisse que leur progéniture. Cette angoisse sera d'autant plus accentuée que certains parents font de la réussite de leurs enfants une question vitale. Il n'est certes pas interdit d'aspirer à la réussite de ses potaches. Cependant, à trop vouloir forcer le destin, celui-ci peut jouer de mauvais tours. C'est ainsi que des candidats pensent plus au bonheur de leurs géniteurs qu'au leur. Le plus souvent au détriment de leur santé et de leur équilibre mental.