L'armée irakienne est arrivée, hier, à contenir, par des contre-offensives, l'avancée des insurgés de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Elle a tué 279 « terroristes » au cours des dernières 24 heures, alors qu'elle se prépare à lancer une contre-offensive pour stopper l'avancée des jihadistes, a annoncé le porte-parole chargé de la sécurité auprès du Premier ministre Nouri al-Maliki, le lieutenant-général Qassem Atta, lors d'une conférence de presse. Soutenues par des combattants de tribus, les forces de sécurité irakiennes avaient déjà repris samedi soir Ishaqi et Muatassam, dans la province de Salaheddine, non loin de Bagdad. L'Irak avait activé un plan de sécurité pour défendre la capitale. Les Etats-Unis avaient de leur côté annoncé le déploiement d'un porte-avions dans le Golfe afin de « protéger les intérêts américains » dans ce pays. Le président iranien, Hassan Rohani, n'avait pas exclu une coopération avec les Américains contre les jihadistes. Mais, hier, Téhéran s'est déclaré hostile à « toute intervention militaire étrangère en Irak ». Du côté de la Syrie, l'armée pilonne depuis samedi des bases des jihadistes de l'EIIL.