Photo : Fouad S. La session d'automne de l'Assemblée populaire nationale s'est ouverte hier en séance plénière, présidée par M. Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia ainsi que des membres de l'Exécutif. A cette occasion, le président de la chambre basse a prononcé un discours axé sur l'attention et l'intérêt portés sur la prochaine tripartite devant se tenir selon les confirmations du Premier ministre juste après l'Aïd. M. Abdelaziz Ziari a, à cet effet, lancé un appel aux partenaires économiques et sociaux pour prendre en compte dans leur débat les conditions nationales et internationales, tout en souhaitant que ce dialogue se tienne dans le respect des principes de la responsabilité. Le président de l'APN invite de ce fait les trois partenaires à rapprocher leurs points de vue pour établir un consensus au service de l'intérêt général de la nation et en vue de poursuivre la mise en œuvre du programme du président de la République. L'intérêt national n'est pas l'apanage des discussions parlementaires uniquement, mais, dira-t-il, il constitue l'un des soucis des discussions tripartites qui rassemblent traditionnellement le gouvernement, les représentants des travailleurs et le patronat en application du pacte national économique et social. Par ailleurs, M. Ziari souhaite que cette nouvelle session parlementaire soit un rajout qualitatif pour le système législatif national, tout en faisant savoir que l'ordre du jour s'articulera sur des projets de lois que le Premier ministre a déjà transmis à l'assemblée et d'autres textes en phase de préparation. Les députés auront à débattre de l'ordonnance relative à la loi de finances complémentaire de 2009 comportant des mesures devant garantir les équilibres financiers annuels entre autres nouveaux principes encourageant la création de l'emploi pour les jeunes, la promotion de l'investissement dans les PME et PMI, l'agriculture, le tourisme, la recherche scientifique. Sans oublier les décisions prises à propos des appelés du service national victimes du terrorisme et la lutte contre la fraude fiscale dans les divers secteurs d'activités économiques. Le président de l'assemblée appelle à cet effet à plus de rigueur et de sagesse dans la gestion des dépenses publique. M. Ziari a affirmé néanmoins que le but partagé entre l'assemblée et le gouvernement vise à faire de cette sixième législature une ère de réforme la plus profonde qui soit et de développement global. « Nous voulons que cette étape soit l'occasion d'atteindre le plus d'objectifs et nous sommes convaincus que les courants politiques que compte l'assemblée partagent, eux aussi, les mêmes préoccupations dans un souci de promouvoir les politiques publiques », déclare-t-il, avant d'appeler à plus de rationalité dans l'établissement des projets à venir en adoptant une politique qui n'exclut aucune compétence nationale. La dépendance pétrolière est une question à prendre en compte, de son avis, afin d'éviter d'éventuelles répercussions mondiales sous l'effet de la crise financière qui n'a pas encore livré tous ses secrets.