Il s'exprimait dans les mêmes termes à l'ouverture, jeudi dernier, des travaux de la réunion semestrielle du Conseil scientifique national des affaires religieuses qui se déroulent dans la capitale du M'zab. Cette rencontre, qui a regroupé des oulémas et des professeurs d'université, a pour mission de promulguer des fetwas sur la conformité aux valeurs islamiques de plusieurs sujets, notamment le crédit sans intérêt effectué à partir du Fonds de zakat, l'impact de la pathologie du coronavirus sur l'accomplissement du hadj et de la omra. Le ministre a indiqué que le Conseil scientifique tranchera également l'étourdissement par électrocution (électronarcose) des bêtes et la responsabilité des automobilistes dans les accidents de la circulation. La mission dévolue au Conseil scientifique national des affaires religieuses « est à la fois noble et de grande portée pour l'éducation religieuse de la société algérienne », a-t-il souligné. Le ministre avait auparavant effectué une visite d'inspection dans plusieurs quartiers de Ghardaïa avant de se réunir avec la plus haute instance du rite ibadite. Le ministre a également visité la localité d'El Ateuf avant d'inaugurer un groupement coranique et d'initiation à la prière construit par l'association El Nahda et dédié aux enfants âgés de 10 à 12 ans. Le ministre a annoncé la création d'un camp de vacances pour les jeunes apprenants du Coran. Parlant du choix de la ville de Ghardaïa pour abriter cette rencontre, le ministre a estimé que cette région est l'un des monuments historiques religieux et cultuels du pays, au rayonnement notoire, de par le rôle important qu'elle assume sur les plans scientifique et social. Les habitants de Ghardaïa sont fortement attachés aux préceptes et à la culture islamiques imprégnés du Saint Coran et de la sunna, tout en préservant leur diversité rituelle et culturelle, a-t-il précisé. Le ministre a poursuivi sa visite par l'inauguration de la mosquée Malek Ibn Aness à Berriane. Aïssa a également visité une mosquée construite en 1982 près de Berriane, avant d'insister sur le rôle de la mosquée, « un lieu privilégié de concorde et de spiritualité sans distinction de couleur et de langues ».