En effet, l'Algérie approuve les objectifs généraux de ce cadre qui doit permettre de réduire les écarts technologiques entre les pays développés et les pays en développement de manière à ce que la collaboration internationale soit effective en matière d'adaptation aux changements climatiques. La même source a expliqué que le projet de déclaration «recèle certaines incohérences» par rapport à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. En termes plus clairs, les experts algériens estiment que ce projet se réfère à la convention-cadre de l'ONU dans certaines de ses composantes, mais «ne reflète pas ses vraies dispositions». Afin d'éviter tout problème pouvant surgir à cause de ces incohérences, l'Algérie a proposé en son nom et au nom du groupe africain que l'«on se réfère aux articles 4.8 et 4.9 de la convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques, lorsqu'il s'agit des pays qui sont plus vulnérables». «Ces deux articles contiennent les listings des pays classés selon leur vulnérabilité, en donnant uniquement leurs spécificités», ont indiqué ces experts et négociateurs. L'autre incohérence relevée par les représentants de l'Algérie, est le cadre de travail global sur l'information climatique que la conférence voudrait créer et adopter.