Une convention a été signée hier à Alger entre le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le groupe Condor Electronique, en marge de la journée nationale sur le solaire photovoltaïque. Cette convention consiste à établir des ponts entre l'industrie et la recherche dans le domaine de l'énergie solaire notamment. « Cette convention s'applique à l'ensemble des énergies renouvelables dans les domaines de la formation et la recherche de nouvelles technologies afin de permettre à nos compétences d'être accompagnées par les chercheurs du CDER pour aller notamment vers l'innovation », explique l'assistant du directeur général de Condor, Boualem Benhammadi. A propos des panneaux photovoltaïques de Condor, l'unique producteur en Algérie, l'assistant du DG de ce groupe assure que ce sont des produits de haute qualité, très convoités par la Tunisie, le Maroc et même par la Chine. Pour le moment, l'usine qui est entrée en production au mois d'octobre, répond à une demande croissante des particuliers. Mais le groupe cible les plus grosses compagnies telles que Sontarach et Sonelgaz. « En vertu de la convention, nous ambitionnons de faire du CDER l'un de nos clients à qui nous envisageons de vendre nos panneaux en remplacement des produits importés qui ne sont pas de très bonne qualité. Nous sommes également au stade de sensibilisation et d'information en faveur des particuliers, sur les photovoltaïques et les systèmes qui les gèrent », précise-t-il. Des systèmes qui coûtent très cher, entre 400.000 et 500.000 DA en moyenne. Le représentant de Condor reconnaît que les panneaux photovoltaïques ne sont pas à la portée de tous mais se montre garant quant à la qualité du produit. Le groupe, dans ce contexte, a entamé le processus de certification auprès d'un laboratoire spécialisé étranger.