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«Nous formerons des ingénieurs et des techniciens de maintenance» Fatiha Sahnoune, vice-présidente de l'UPER et chargée de la recherche au CDER, au Midi Libre :
L'Union des professionnels des énergies renouvelables, est un guide stratégique et un partenasire pour le programme national de développement des énergies renouvelables. C'est aussi l'interface entre les industriels et le public. Il peut aussi s'avérer comme plaidoyer pour les autres énergies occultées. Sahnoune Fatiha, vice- présidente de l'Uper et chargée de la recherche au CDER parle des objectifs de cet organisme notamment la formation des compétences. Midi Libre : Quels sont les objectifs de l'UPER ? Fatiha Sahnoune : L'Union des professionnels des énergies renouvelables (UPER) est un guide stratégique et un partenaire incontournable pour la mise en œuvre du programme national de développement des énergies renouvelables en Algérie. Il s'agit, donc, d'un catalyseur et interface entre l'Etat, les industriels et le grand public. Nous allons faire de L'UPER, un partenaire crédible des pouvoirs publics qui a pour mission de plaidoyer pour des choix stratégiques. L'UPER peut aussi plaidoyer pour les autres énergies occultées. On veut faire de l'UPER un partenaire crédible devant les pouvoirs publics et un acteur de taille dans les choix strabiques pour définir des orientations, éclairages et promotion ainsi que l'éthique dans les énergies renouvelables. Il va contribuer à l'amélioration des cadres institutionnels et réglementaires des énergies renouvelables. UPER va participer à la promotion de la formation des ingénieurs, des techniciens et des agents spécialisés dans la production et la maintenance des équipements solaires et éoliens. Sans la formation nécessaire, nous ne pouvons avoir les équipements nécessaires au développement de l'industrie algérienne des énergies renouvelables qui s'adaptent à notre climat. Car il ne faut pas importer n'importe quoi. Et puis nous voulons créer notre propre industrie en Algérie portant sur les équipements solaires principaux qui seront installées dans notre pays sur les différents sites industriels et des particuliers. UPER est donc une interface à même d'assurer la synergie entre les acteurs principaux qui sont les différents ministères, les organismes de recherche et les industriels. L'idée de création de l'UPER remonte à quand ? L'idée de création de l'UPER a germé lors de la table ronde qui a été organisée par le centre de presse de Algeria-Invest, le 8 septembre, sur le programme national de développement des énergies renouvelables entre experts et chercheurs. Ils ont jugé utile la création de cet espace réglementaire. UPER englobe et réunit tous les experts dans les énergies renouvelables ainsi que les chercheurs et les industriels. C'est donc un interlocuteur incontournable pour les pouvoirs publics, les entreprises et industriels qui vont investir en Algérie. Quels sont les premiers projets de l'UPER ? Comme l'Algérie dispose de 3.000 heures d'ensoleillement par an, la priorité est donnée au développement de l'énergie solaire et en second lieu à l'énergie éolienne. Les premiers projets de développement des énergies renouvelables seront dans le domaine de l'énergie solaire thermique et en second le solaire photovoltaïque. Le premier projet qui fait partie du programme national de développement des énergies renouvelables est celui de Hassi R'Mel inauguré récemment par le ministre de l'Energie et des Mines avec une capacité de production de 150 mégawatts. Un autre projet porte sur l'électrification de 18 villages qui se trouvent dans le Grand Sud algérien sur la base d'équipements photovoltaïques et de solaires thermiques. Qu'en est-il de la fabrication d'équipements solaires ? Par rapport au programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER) qui va de 2011 à 2030, nous avons jugé utile, comme je l'ai dit plus haut, d'avoir notre propre industrie nationale dans les énergies renouvelables. Et c'est dans ce cadre que l'entreprise Rouiba Eclairage a été créée pour fabriquer les panneaux photovoltaïques. Ainsi, le premier panneau sera fabriqué à partir de 2012 ; dans le cas où les sous-traitants nécessaires ont été sélectionnés pour la fabrication du verre et du silicium notamment. Le PNDER a pour ambition la production de 20.000 mégawatts en 2030. Avec toutes les sociétés qui activent actuellement en Algérie pour la production de panneaux photovoltaïques, on ne dépasse pas les 3,8% des capacités que nous envisageons d'installer dans le cadre du PNDER. Donc il y a du travail pour tout le monde. Nous lançons un appel à tous les investisseurs étrangers et nationaux qui veulent investir en Algérie pour fabriquer ces équipements pour leur dire qu'ils sont les bienvenus. Et la fabrication du silicium en Algérie ? Il y a trois appels d'offres qui ont été déjà lancés. Le premier porte sur la réalisation d'une usine de fabrication de silicium, un produit très important dans la fabrication des panneaux solaires. Le deuxième est relatif à la construction d'un centre d'homologation d'équipements solaires et de certification. Et le troisième appel d'offres est relatif à la construction d'une centrale de 150 mégawatts La première phase du PNDER 2011-2013 porte essentiellement sur la réalisation de projets pilotes. La phase de 2013 à 2016 est inscrite comme une initiation à la réalisation des projets. Et après 2016, ce sera le déploiement total du PNDER. Concernant la formation des compétences… Par rapport au développement des chauffe-eaux solaires, le programme de formation en Algérie sera entièrement achevé cette année. Les 14 installateurs sélectionnés par l'APRUE pour l'installation des 400 chauffe-eau solaires individuels ont été en effet formés. Concernant le deuxième cycle de formation, il porte sur le programme d'installation de chauffe-eau collectifs, les installateurs ont été également formés au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), situé à Bouzaréah (Alger). Il y a d'autres formations de techniciens et d'agents spécialisés qui seront aussi assurées en Algérie dans les centres de Sonelgaz notamment. Le groupe algérien, EDIELEC (Etudes, réalisation et commercialisation) qui s'est lancée dans la production de panneaux solaires photovoltaïques garantit aussi la formation des compétences en Algérie. Pour la fabrication des panneaux solaires, il y a déjà une équipe d'ingénieurs qui est partie en Allemagne pour maîtriser les nouvelles technologies des énergies renouvelables. L'Union des professionnels des énergies renouvelables, est un guide stratégique et un partenasire pour le programme national de développement des énergies renouvelables. C'est aussi l'interface entre les industriels et le public. Il peut aussi s'avérer comme plaidoyer pour les autres énergies occultées. Sahnoune Fatiha, vice- présidente de l'Uper et chargée de la recherche au CDER parle des objectifs de cet organisme notamment la formation des compétences. Midi Libre : Quels sont les objectifs de l'UPER ? Fatiha Sahnoune : L'Union des professionnels des énergies renouvelables (UPER) est un guide stratégique et un partenaire incontournable pour la mise en œuvre du programme national de développement des énergies renouvelables en Algérie. Il s'agit, donc, d'un catalyseur et interface entre l'Etat, les industriels et le grand public. Nous allons faire de L'UPER, un partenaire crédible des pouvoirs publics qui a pour mission de plaidoyer pour des choix stratégiques. L'UPER peut aussi plaidoyer pour les autres énergies occultées. On veut faire de l'UPER un partenaire crédible devant les pouvoirs publics et un acteur de taille dans les choix strabiques pour définir des orientations, éclairages et promotion ainsi que l'éthique dans les énergies renouvelables. Il va contribuer à l'amélioration des cadres institutionnels et réglementaires des énergies renouvelables. UPER va participer à la promotion de la formation des ingénieurs, des techniciens et des agents spécialisés dans la production et la maintenance des équipements solaires et éoliens. Sans la formation nécessaire, nous ne pouvons avoir les équipements nécessaires au développement de l'industrie algérienne des énergies renouvelables qui s'adaptent à notre climat. Car il ne faut pas importer n'importe quoi. Et puis nous voulons créer notre propre industrie en Algérie portant sur les équipements solaires principaux qui seront installées dans notre pays sur les différents sites industriels et des particuliers. UPER est donc une interface à même d'assurer la synergie entre les acteurs principaux qui sont les différents ministères, les organismes de recherche et les industriels. L'idée de création de l'UPER remonte à quand ? L'idée de création de l'UPER a germé lors de la table ronde qui a été organisée par le centre de presse de Algeria-Invest, le 8 septembre, sur le programme national de développement des énergies renouvelables entre experts et chercheurs. Ils ont jugé utile la création de cet espace réglementaire. UPER englobe et réunit tous les experts dans les énergies renouvelables ainsi que les chercheurs et les industriels. C'est donc un interlocuteur incontournable pour les pouvoirs publics, les entreprises et industriels qui vont investir en Algérie. Quels sont les premiers projets de l'UPER ? Comme l'Algérie dispose de 3.000 heures d'ensoleillement par an, la priorité est donnée au développement de l'énergie solaire et en second lieu à l'énergie éolienne. Les premiers projets de développement des énergies renouvelables seront dans le domaine de l'énergie solaire thermique et en second le solaire photovoltaïque. Le premier projet qui fait partie du programme national de développement des énergies renouvelables est celui de Hassi R'Mel inauguré récemment par le ministre de l'Energie et des Mines avec une capacité de production de 150 mégawatts. Un autre projet porte sur l'électrification de 18 villages qui se trouvent dans le Grand Sud algérien sur la base d'équipements photovoltaïques et de solaires thermiques. Qu'en est-il de la fabrication d'équipements solaires ? Par rapport au programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER) qui va de 2011 à 2030, nous avons jugé utile, comme je l'ai dit plus haut, d'avoir notre propre industrie nationale dans les énergies renouvelables. Et c'est dans ce cadre que l'entreprise Rouiba Eclairage a été créée pour fabriquer les panneaux photovoltaïques. Ainsi, le premier panneau sera fabriqué à partir de 2012 ; dans le cas où les sous-traitants nécessaires ont été sélectionnés pour la fabrication du verre et du silicium notamment. Le PNDER a pour ambition la production de 20.000 mégawatts en 2030. Avec toutes les sociétés qui activent actuellement en Algérie pour la production de panneaux photovoltaïques, on ne dépasse pas les 3,8% des capacités que nous envisageons d'installer dans le cadre du PNDER. Donc il y a du travail pour tout le monde. Nous lançons un appel à tous les investisseurs étrangers et nationaux qui veulent investir en Algérie pour fabriquer ces équipements pour leur dire qu'ils sont les bienvenus. Et la fabrication du silicium en Algérie ? Il y a trois appels d'offres qui ont été déjà lancés. Le premier porte sur la réalisation d'une usine de fabrication de silicium, un produit très important dans la fabrication des panneaux solaires. Le deuxième est relatif à la construction d'un centre d'homologation d'équipements solaires et de certification. Et le troisième appel d'offres est relatif à la construction d'une centrale de 150 mégawatts La première phase du PNDER 2011-2013 porte essentiellement sur la réalisation de projets pilotes. La phase de 2013 à 2016 est inscrite comme une initiation à la réalisation des projets. Et après 2016, ce sera le déploiement total du PNDER. Concernant la formation des compétences… Par rapport au développement des chauffe-eaux solaires, le programme de formation en Algérie sera entièrement achevé cette année. Les 14 installateurs sélectionnés par l'APRUE pour l'installation des 400 chauffe-eau solaires individuels ont été en effet formés. Concernant le deuxième cycle de formation, il porte sur le programme d'installation de chauffe-eau collectifs, les installateurs ont été également formés au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), situé à Bouzaréah (Alger). Il y a d'autres formations de techniciens et d'agents spécialisés qui seront aussi assurées en Algérie dans les centres de Sonelgaz notamment. Le groupe algérien, EDIELEC (Etudes, réalisation et commercialisation) qui s'est lancée dans la production de panneaux solaires photovoltaïques garantit aussi la formation des compétences en Algérie. Pour la fabrication des panneaux solaires, il y a déjà une équipe d'ingénieurs qui est partie en Allemagne pour maîtriser les nouvelles technologies des énergies renouvelables.